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19 mars 2023 7 19 /03 /mars /2023 17:44

 

Autant le dire tout de suite, je ne rentrerai ici dans aucun débat politique sur ce sujet épineux ! Depuis plusieurs semaines nous assistons au spectacle pitoyable d'un gouvernement d'amateurs et d'une opposition de gamins de 12 ans. Entre ces ministres qui ne savent pas concrètement expliquer ce que va changer leur projet de loi pour les citoyens et ces députés qui se comportent comme dans une cour d'école en chantant « Macron on est là ! », on frise le ridicule. Non, on EST dans le ridicule !

 

Le mieux est d'en rire. N'est-ce pas Mozinor ?

 

Les syndicats relèvent le niveau, surtout Laurent Berger de la CFDT qui explique que le projet de loi de retraite à 64 ans n'est pas admissible. Pour mémoire ce syndicat soutenait la retraite par points envisagée en 2019 et dont le projet a été effacé par l'arrivée du COVID au printemps 2020. Exit. Alors que ce projet était loin d'être absurde.

 

Que les hauts fonctionnaires continuent d'essayer de convaincre les politiques sur l'utilité d'une réforme telle que celle proposée aujourd'hui et qui passera avec le 49.3, c'est logique. Ce ne sont pas eux qui ramassent les poubelles, qui se retrouvent perchés en haut d'un échafaudage de 20 m ou qui torchent les vieux dans les EHPAD...

 

Mais bon sang ! Laissons les gens prendre leur retraite à l'âge qu'ils souhaitent ! Si un gars a commencé à travailler très jeune ou qu'il a un boulot pénible, qu'il parte à 60 ans. Si une femme a eu plusieurs enfants, pareil. Et pour ceux qui ont fait des études, qu'ils partent quand ils le souhaitent, avec une décote bien sûr, mais sans obligation d'âge.

 

Comme tous ceux qui ont fait des études un peu longues, je dois attendre mes 67 ans pour toucher une retraite à taux plein. Si je pars à 62 ans j'ai une décote de 20 %. Mais je m'en fous car j'ai un métier d'indépendant qui me permet de cumuler cette retraite avec une petite activité de conseil, d'expertise. Et c'est ce que je souhaite. Avec la nouvelle loi je devrai attendre 6 mois de plus. Bof pourra-t-on me dire. Donc, bof, je continuerai à travailler à 100% six mois de plus. Alea jacta est. Mais ce sera moins marrant pour ceux qui devront attendre 64 ans.

 

Et pour rester dans le comique voici le message qu'a reçu ma compagne, qui est en train de prendre sa retraite :

Ce n'est pas une blague. L'AGIRC-ARRCO lui propose généreusement 66 centimes d'euros de majoration par an pour avoir élevé un enfant. Elle est pas belle la vie ?

 

Bon, je retourne bosser. Si je veux moi aussi toucher le pactole, je ne lâche rien !

 

Comme nous sommes aujourd'hui le 19 Mars, date anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie, je termine cet article par un hommage à tous ces jeunes appelés qui n'avaient rien demandé et qui sont morts là-bas.

Cérémonie du 19 Mars à Civray dans la Vienne.

Cérémonie du 19 Mars à Civray dans la Vienne.

Que l'on ne les oublie pas !

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1 juin 2022 3 01 /06 /juin /2022 18:27

 

Le 1er Juin 2007 naissait mon entreprise, après 6 mois de gestation seulement. 15 ans c'est l'âge des premiers émois amoureux, des rapprochements. C'est un peu aussi ce qui se passe pour Mecadyn, qui commence à flirter et a bon espoir de trouver une compagne ou un compagnon pour créer la relève. Les deux années qui viennent vont être beaucoup consacrées à ça. 😉

 

En attendant, il faut continuer à bosser, préserver la clientèle, s'assurer qu'elle ne parte pas à la concurrence. Ne rien relâcher. Surtout en ce moment où, après le COVID, certaines entreprises subissent des difficultés liées à des approvisionnements de matière première (dans l'automobile notamment) et à cette fichue guerre en Ukraine.

 

A propos d'entreprises, j'en profite pour évoquer ici une organisation qui existe depuis un moment déjà : Initiative Touraine Val de Loire. Il s'agit d'un Comité composé de chefs d'entreprises, banquiers, assureurs, comptables, responsables associatifs,... qui accompagnent et aident les créateurs ou repreneurs d'entreprise à monter et réussir leur projet.

Cliquez sur l'image pour en savoir plus.

 

J'en avais déjà parlé sur cet article : Les initiatives en Touraine , mais je réitère car le sujet le mérite. En 2021, ce sont 516 porteurs de projets qui ont été accueillis entre Tours, Chinon et Loches, 176 projets d’entreprises ont été soutenus via un prêt d’honneur, représentant au total plus de 2 Millions d’€. 293 emplois créés et 235 emplois sauvegardés en 2021, ce n'est pas rien. Initiative Touraine Val de Loire fait partie du réseau Initiative France et accompagne les porteurs de projet d’entreprise en création, reprise ou développement. N'hésitez pas à le faire savoir autour de vous si vous connaissez des gens qui veulent créer leur boîte !

 

J'ai le plaisir d'en faire partie au sein de la Communauté de Communes de Loches Sud Touraine depuis quelques années et la Chambre des Métiers m'a demandé récemment si je voulais bien parrainer des créateurs d'entreprise. Je n'ai pas hésité à accepter, vu que moi-même j'ai bénéficié d'une aide financière et d'un parrainage quand j'ai créé Mecadyn il y a... 15 ans.

 

La boucle est bouclée. Maintenant je vais aider les autres, chacun son tour !

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4 décembre 2021 6 04 /12 /décembre /2021 17:15

La question que je pose en titre fait suite à un article de la Nouvelle République du 3/12 qui parle d'un appel lancé par La Région Centre-Val de Loire et la Banque des territoires. Il s'agit d'une initiative destinée à aider les industriels qui souhaitent re-localiser ou diversifier leur activité. Ils mettent pour cela 300 000 euros sur la table et proposent aux entreprises retenues une prestation de conseil sur mesure, ainsi que l'accès facilité à des outils de financement régionaux ou d’autres crédits publics.

Alors bien sûr, on ne peut que saluer la démarche, mais selon moi c'est déjà trop tard, et depuis longtemps, en tout cas à grande échelle. La désindustrialisation française a démarré au milieu des années 70, quand l'Etat a considéré qu'il fallait miser sur :

  • * la haute technologie (d'où le TGV, Airbus, la fusée Ariane, autant de fleurons industriels qui font vivre certains territoires mais ne représentent malgré tout qu'une faible proportion d'emplois),

    * le luxe (d'où la présence d'Hermes, L'Oreal, LVMH parmi les 10 entreprises françaises les plus riches avec seulement... 150 000 emplois dans le pays, cherchez l'erreur).

    * le tourisme (qui dégage effectivement grand nombre d'emplois dans les zones concernées, environ 3 Millions, mais les Français veulent-ils vraiment transformer leur pays en Grèce ?)

On a alors laissé progressivement péricliter l'industrie classique : les fonderies, les fabricants de casseroles, d'appareils ménagers, mais aussi le décolletage, l'usinage, les machines outils. Qui se rappelle que les tours Cazeneuve ou les fraiseuses Dufour faisaient la renommée de la mécanique française jusque dans les années 90 ? Aujourd'hui ce sont des centres d'usinage japonais ou allemands qui équipent nos entreprises de fabrication. On en est même venu à délaisser les équipements automobiles alors que les ventes de véhicules n'ont cessé de progresser depuis 50 ans et que l'arrivée de l'électrique devrait continuer à les booster.

Ce que vit l'un de mes clients, Alvance Wheels près de Châteauroux dans l'Indre, est symptomatique de cette désindustrialisation. Il s'agit du seul et unique fabricant français de roues de voitures et il disparaît peu à peu. Faisant partie du groupe Montupet depuis les années 60, l'entreprise a été achetée 4 fois depuis 2009 par des repreneurs successifs qui ont simplement spéculé ou n'ont pas voulu réaliser les investissements nécessaires pour rester compétitifs. Les constructeurs automobiles préfèrent aujourd'hui acheter leurs jantes au Maroc ou en Inde, et même si les pouvoirs publics (région ou Etat) ont bien tenté d'aider, ce ne fut que des mesurettes qui n'ont pu inverser la tendance. Aujourd'hui, pour la 5ème fois, le site industriel va être racheté et évite la liquidation. Mais il y aura un plan social sévère (la moitié des 270 salariés devront partir, je leur adresse ici tout mon soutien) et l'avenir est très incertain.

 

Néanmoins, il faut être optimiste et j'emprunte à la NR leur conclusion :


« Actuellement, 36 entreprises du Centre-Val de Loire sont déjà engagées dans des processus de diversification ou relocalisation, avec à la clé des financements publics d’un montant de 64 millions d’euros dans le cadre du plan de relance, et la création de 1.500 emplois. Les principaux secteurs concernés sont la pharmacie, la chimie ou la mécanique. Dans ce territoire, l’industrie représente encore 22 % de l’emploi salarié privé, ce qui en fait un pilier majeur de l’économie locale. »

 

Que ces 22% d'emplois ne se transforment pas en 10%, 5% puis 0... C'est mon vœu le plus cher !

 

En tout cas Mecadyn continue tant qu'elle le pourra à travailler avec ces entreprises de la mécanique pour maintenir les équipements de production le plus longtemps possible !

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12 septembre 2021 7 12 /09 /septembre /2021 08:58

Et si on parlait entreprise et développement économique ?

Oui, je sais, ce sont des gros mots. Ces salauds de patrons qui s'enrichissent sur le dos des plus pauvres, ces actionnaires qui s'en mettent plein les poches, ces entreprises qui délocalisent et licencient à tour de bras ! Houlà, je m'égare. Non, si on parlait des centaines de milliers de petits chefs d'entreprises qui font vivre les territoires ?

France Bleu Touraine a demandé à Mecadyn de s'exprimer lors de son émission matinale de rentrée consacrée à l'économie. L'interview est ici :

Mecadyn, une entreprise spécialisée dans la maintenance industrielle.

 

A la fin de l'entretien de 3 minutes j'ai quand même pu placer ce qui m'intéresse le plus, et dont je parle régulièrement sur ce blog : le développement économique de la Touraine du Sud. Ce territoire se porte plutôt bien, mais compte tenu du vieillissement de la population et de l'hypercentralisation des communautés urbaines, il faut être vigilant et ne pas attendre que les commerces et les écoles ferment pour agir. Il y a du boulot ici entre Loches, Descartes et Ligueil. Du boulot artisanal, commercial et même industriel, avec la fibre numérique bientôt installée partout et un bon réseau de transport public. Et l'air y est si bon, vive la campagne et ses ponts fleuris comme celui de Reignac ! Amis des grandes villes, venez nous rejoindre !

Quant au titre de mon article du jour, il fait référence à l'actualité des gilets jau..., des antivax, des râleurs, pardon des anti pass ! Vous savez ? Ceux qui manifestent parce qu'on leur impose un ausweiss pour se déplacer ou aller travailler ? Certains soignants (heureusement ultra-minoritaires) affirment même que c'est contraire à leur liberté de travailler. S'ils souhaitent changer de métier je leur conseille donc vivement de ne pas choisir la maintenance industrielle.

 

Pour travailler je suis en effet contraint de présenter un pass (brrrr...) aux portes de certaines usines pour y entrer. Un QRcode obtenu chaque année après passage de tests (brrrr...) visant à savoir si je connais les règles de sécurité et de prévention dans l'usine. Certaines imposent même (argggg...) que je signe un document à l'entrée ou que je sois muni d'une Assurance RCP (re-arggg...). Mais comment imposer ça dans le pays des droits de l'homme ?

 

Pourquoi devrais-je avoir une habilitation électrique alors que je sais ce que je fais quand je remet le courant dans une armoire ? J'ai demandé à Francis Lalanne et Jean-Marie Bigard de m'aider à protester contre cette infamie liberticide. J'attend de leurs nouvelles et je vous tiens au courant.

 

En attendant, soyons solidaires ! Travaillons tous ensemble en respectant la sécurité et la santé des autres, sans nous prendre la tête ! La vie est belle.

 

Et bien sûr, si votre machine a la tremblotte, n'hésitez pas ! Mecadyn est là !

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26 octobre 2019 6 26 /10 /octobre /2019 12:48

 

J'ai intitulé cet article « Les initiatives en Touraine » mais j'aurais pu préciser en Touraine du Sud. Un territoire qui s'étend de Descartes à Châtillon-sur-Indre en passant par Ligueil, Loches, Montrésor, Nouans-les-Fontaines, Reignac-sur-Indre,... Des villages dont les noms sentent bon le terroir mais qui savent aussi être attractifs pour entreprendre.

 

L'organisme économique de la Communauté de Communes Loches-Sud-Touraine a eu la bonne idée de faire réaliser des vidéos montrant de manière décalée cette attractivité. En voici un exemple :

Ils ont raison ! Ton boulot est dans le Sud ! Et si tu n'es toujours pas convaincu, plus d'infos sur le site de Sud Touraine Active.

 

C'est donc ici, dans le Sud que depuis à peu près deux ans je participe à un comité d'attribution de prêts d'honneur sous l'égide de l'association Initiative France, un vaste réseau d'accompagnement et de financement de projets ou de développement d'entreprise. Avec d'autres chefs d'entreprises, la Chambre des Métiers, la CCI, les banques, les assurances, les experts comptables, la communauté de communes nous décidons de l'attribution de fonds pour financer des projets. Un juste retour des choses car j'ai moi-même bénéficié d'un tel prêt à 0% lorsque j'ai démarré mon entreprise en 2007 (à l'époque ça s'appelait l'IDIL).

 

Sur le territoire de la Sud Touraine on se réunit 3 à 4 fois par an pour examiner à chaque fois 8 projets d'installation ou de développement d'entreprises commerciales ou artisanales. Des projets qui vont de la petite entreprise individuelle à des sociétés prévoyant l'embauche de plus de 30 salariés. C'est passionnant car on y côtoie hors contexte professionnel des personnes très aguerries en terme de financement et que l'on découvre des entrepreneurs de tous horizons avec souvent de très belles idées.

Les initiatives en Touraine

Les projets ainsi financés par Initiative Touraine dans le Lochois vont de la reprise d'un restaurant à la création d'une épicerie bio ambulante, en passant par une activité nouvelle de chaudronnerie, la modernisation d'un salon de coiffure, la transformation d'un garage,... On n'imagine pas à quel point notre territoire regorge de possibilités de développement économique. Avec en face, des entrepreneurs volontaires qui défendent leurs projets auprès des banques, de la Chambre des Métiers ou de celle du Commerce.

 

D'année en année le nombre augmente et l'on observe que de plus en plus de citadins (parisiens surtout) décident de se lancer à la campagne, pour retrouver le confort d'une vie plus sereine tout en vivant d'un métier qui leur plaît. Les débuts ne sont pas faciles, bien évidemment, d'où la nécessité de financements comme celui-ci, le soutien des banques et l'accompagnement de professionnels. Sur l'ensemble du réseau Initiative France ce sont plus de 17 000 projets qui ont été financés en 2018. Plus de 90% des entreprises soutenues par la plateforme Initiative Touraine Val de Loire sont toujours en activité, trois ans après leur création.

 

Quel bonheur de voir ces personnes venir revitaliser nos territoires qui s'étioleraient peu à peu face aux métropoles si on ne faisait rien. Qu'ils soient les bienvenus !

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30 septembre 2017 6 30 /09 /septembre /2017 10:30

La Région Centre Val de Loire a mis en œuvre au début de cette année une expérimentation réelle de démocratie participative, une forme de partage et d'exercice du pouvoir, fondée sur le renforcement de la participation des citoyens à la prise de décision politique.

 

Ils ont appelé ça « Démocratie permanente » car le but n'est pas de nous donner un jouet que l'on jettera au bout d'un an, après s'être bien amusés avec, genre : « Merci pour votre participation. On a noté toutes vos propositions dans un grand cahier. Le jour où en aura besoin on piochera dedans et on l'utilisera. Faut nous laisser travailler maintenant ! »

 

Non, l'objectif est d'inscrire la démarche dans le temps, de la pérenniser. Pour que les citoyens, les habitants, le peuple, les gens (appelez-les comme vous voulez), s'accaparent le pouvoir. Mais attention, pas façon Révolution-lutte-finale-le-poing-levé-tout-ça, mais par le consentement mutuel. La première formule ne marche qu'à la schlague et grâce à la fermeté de comités de salut public, la seconde nécessite énormément d'humilité et d'écoute des différents points de vue. J'ai eu l'occasion de m'en apercevoir hier, où ne serait-ce qu'avec 40 citoyens dans un hémicycle, l'exercice consistant à arriver à un accord après examen des objections, apport d'améliorations, levée d'objections et quelques engueulades (gentilles) est difficile. Il faut savoir s'écouter, comme le résume très bien le dessin d'Eric Grelet qui nous a suivis toute la journée avec papiers et crayons :

 

 

Quand j'ai eu connaissance de ce projet au début de l'année 2017, je m'y suis inscrit par curiosité. On ne devait pas être très nombreux et j'ai été choisi pour représenter le panel du département d'Indre-et-Loire, composé de 7 femmes et 7 hommes, de tous âges, horizons et professions. C'est vrai que j'ai la chance d'avoir une activité professionnelle qui me permet plus facilement que d'autres de m'investir dans ce genre d'initiative. Quant au temps que je dois y consacrer, je le puise dans celui que je n'emploie pas à râler contre l'Etat, le système, le RSI, les impôts, les radars,... ;-)

 

 

Bref, après mise en place des panels territoriaux (12 à 16 personnes dans les 6 départements de la Région), la réalisation d'ateliers démocratiques le soir dans 23 bassins de vie, deux ou trois réunions de synthèse, hier nous avons présenté au Président François Bonneau (ci-contre) un rapport regroupant 500 propositions et 6 thèmes principaux visant à améliorer la démocratie sur notre territoire. Ces thèmes sont des besoins essentiels dont nous avons finalement extraits les 3 principaux :

 

  • Besoin d'apprentissage de l'exercice de la citoyenneté pour tous, dès le plus jeune âge, tout au long de la vie,

 

  • Besoin d'expérimentation pour faire évoluer le processus démocratique, en se donnant du temps et en laissant une part active à chacun,

 

  • Besoin d'implication de tous les citoyens à la vie publique, par l'impulsion initiatives locales, par la contribution directe aux projets qui les concernent.

 

Tout ça peut apparaître comme de bienveillantes intentions remplies de lieux communs et de généralités. Au premier abord oui, mais à l'intérieur de ces thèmes sont proposées des actions concrètes à court terme et surtout l'envie d'aller plus loin dans cette démocratie coopérative, telle qu'elle existe déjà dans certaines communes (celle de Saillans dans la Drôme en est un exemple) et qui pourrait être étendue aux collectivités de communes, au département, à la Région puis à l'Etat.

 

Si certains veulent en savoir plus, donner leur avis, consulter et participer en ligne, c'est ici : https://www.democratie-permanente.fr/projects

A suivre

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25 mars 2017 6 25 /03 /mars /2017 14:03

Mecadyn a décidé cette année de soutenir deux gazelles : Annabelle et Elodie, deux frangines qui ont eu la folle idée de participer ensemble au fameux rallye marocain « Aïcha des gazelles ». Un défi qu'elles se sont relevées à elles-mêmes, comme preuve supplémentaire de leur dynamisme (Annabelle est graphiste freelance et Elodie est Directrice Qualité dans une société de services). Elles ont été attirées par le côté sportif de ce rallye mais aussi par son aspect humanitaire (elles ont dû collecter des fournitures qu'elles vont livrer dans des écoles isolées du désert marocain).

Toutes les deux travaillent en Région Parisienne mais sont originaires de Courçay, un petit village à côté de Reignac-sur-Indre, un coin de la Touraine du Sud à laquelle elles sont très attachées.

Défi sportif et mécanique, aspect humanitaire, mise en valeur de notre territoire. Il n'en fallait pas plus pour que Mecadyn apporte son soutien.

Les gazelles Zanelo !

Le rallye des gazelles est sportif, mais attention, il ne s'agit pas d'une course de vitesse. Chaque journée de course (7 au total, avec un prologue puis 6 étapes) est un trajet à acomplir en passant par toute une série de balises. Il faut faire le moins de kilomètres et ramasser le plus de balises. Dans des conditions évidemment difficiles (pas de route, que du hors pistes dans le sable et la rocaille) et en employant des moyens de navigation rudimentaire : boussole, compas et cartes des années 70 !

Au moment où j'écris ces lignes nos deux gazelles tourangelles sont au milieu de la 3ème étape. Dans les dunes de Merzouga quelque part au sud du Maroc, pas loin de la frontière algérienne. On peut suivre en direct leur progression sur ce site : http://www.rallyeaichadesgazelles.com/fr/rallye/2017/en-direct/

Les gazelles Zanelo !

Annabelle et Elodie (Zanelo, comme elles se sont surnommées), sont dans le peloton sur le parcours C qu'elles ont choisi, avec le numéro d'équipage 132. Elles occupent pour le moment la 73ème place au général sur 137 équipages de leur catégorie. Pas mal pour une première participation ! Et je suis certain qu'elle feront mieux à l'arrivée. Ce sont des battantes, qui s'entendent parfaitement, prennent cette aventure comme un jeu, un plaisir.

Allez les filles ! La Touraine du Sud est avec vous.

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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 13:50

J'ai repoussé à plusieurs reprises la rédaction d'un nouvel article de blog sur le RSI, mais une discussion récente avec un ami m'en donne l'occasion. Je me suis déjà exprimé sur les dysfonctionnements de cet organisme, qui s'estompent peu à peu. N'y revenons pas. Non, c'est du niveau de charge dont je souhaiterais parler, et notamment faire une comparaison précise avec celui d'un salarié.

 

Prenons un chef d'entreprise artisanale (ou un commerçant, car aujourd'hui les taux sont strictement les mêmes) qui cotise au RSI en tant que TNS (travailleur non salarié). Il prélève un revenu net mensuel de 2000 €. Faisons le calcul de ses charges :

 

Pour obtenir un revenu net de 2000 € il devra en verser 924,64 € au RSI, soit un peu plus de 46%.

 

Regardons maintenant combien il devrait payer si on lui appliquait les mêmes cotisations qu'à celles d'un salarié. Ou plus précisément calculons ce qu'un chef d'entreprise qui se salarie lui-même paye (ce qui est le cas d'un dirigeant de SASU, de SA ou un gérant minoritaire de SARL). J'avais déjà fait ce calcul dans le cas d'un choix entre SASU et EURL, avec dividendes, mais cette fois-ci je ne m'intéresse qu'à la partie cotisations sociales.

 

Voici les taux applicables sur le revenu qu'on appelle brut, c'est-à-dire sur le revenu net augmenté de la part salariale des cotisations :

 

 

J'ai pris ici un taux d'accident du travail moyen de 4%. Dans mon domaine d'activité (maintenance industrielle) il est de 4,5% et il peut être bien plus élevé, dans le BTP par exemple. Vous remarquerez qu'il n'y a pas ici de cotisations chômage, car un chef d'entreprise n'y a pas accès, qu'il soit salarié ou TNS. J'oublie le versement transport, les diverses petites contributions (contribution au dialogue social, cotisation pénibilité, APEC, apprentissage,...) pour éviter d'alourdir.

 

Pour faire une comparaison exacte avec ce que paye un artisan au RSI il faut maintenant calculer les taux sur le revenu net. On y arrive simplement par la formule

Taux sur le Net = Taux sur le Brut / (1 – 0,1981)

Si, si, je vous assure, faites-moi confiance. Bon, donc cela donne pour notre chef d'entreprise salarié :

 

 

Pour obtenir le même revenu net de 2000 € qu'en TNS ce chef d'entreprise salarié devra donc verser 1439 € à l'URSSAF soit un taux de 72%. Ce taux global peut atteindre 80% si on y additionne les contributions que j'ai négligées et si le revenu dépasse le plafond de la sécurité sociale (3269 € brut). On voit qu'on est quand même largement supérieur aux 46% versé au RSI par un TNS ayant le même revenu net.

 

Attention, s'il y a des différences dans les cotisations il y en a aussi dans les droits et les rentes. Indemnités journalières plus faibles, période de carence plus longue, retraite plus faible, formation professionnelle réduite, un TNS devra compenser par des assurances ou des placements pour compléter sa protection sociale. Mais il pourra le faire librement, indépendamment des contraintes du RSI. C'est ce qui fait toute la différence.

 

Aujourd'hui, quand j'entend l'un des candidats à la Présidence de la République (Emmanuel Macron pour ne pas le nommer) proposer de supprimer le RSI et d'accorder des droits au chômage aux entrepreneurs, je dis STOP ! Derrière cette proposition se cache l'idée qu'on peut se mettre à son compte sans distinction entre la notion de travailleur indépendant et celle de salarié. Par exemple pour conduire les véhicules UBER... Non, l'entrepreneuriat ce n'est pas ça. Et puis qui peut croire que la suppression du RSI et l'augmentation de droits conduiraient à une diminution des cotisations, franchement ?

 

Le RSI a ses défauts, certes, mais quand je discute avec des collègues des professions libérales (qui continuent à se coltiner 3 caisses pour leur régime) je les entend se plaindre encore plus que nous, sur les incohérences et les dysfonctionnements de la CIPAV... Les charges sont élevées, certes aussi. Elles le sont toujours trop, c'est un débat continuel depuis la création de la sécurité sociale en 1945. Peut-être faudrait-il faire en sorte que le travail soit moins ponctionné et que l'on cherche d'autres sources de taxation ? Tiens je vais poser la question sur la page créée par le Parisien-Eco et relayée par la Chambre des Métiers: Opération "Moi Entrepreneur" / Election Présidentielle

 

J'invite tous mes amis artisans, commerçants et professions libérales à faire de même.

Bon week-end à tous !

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29 janvier 2017 7 29 /01 /janvier /2017 14:57

Le débat politique est intense en ce moment et le populisme n'a jamais été aussi élevé. Pas seulement en France bien sûr, puisqu'on peut observer que les Anglais ou les Américains préfèrent confier leur destinée à des gouvernements qui mettent en avant le protectionnisme comme recette miracle à tous leurs soucis.

Si tout était si simple... Gare aux désillusions ! J'espère qu'en France la démocratie républicaine l'emportera face au simplisme, face aux discours démagos, face à la facilité.

Une petite vidéo très symbolique m'est sautée aux yeux l'autre jour. Elle résume la façon dont je perçois le monde moderne d'aujourd'hui face à ce qu'il était dans les années 50, pourtant déjà très modernisées. Il s'agit d'un changement de pneus sur une Formule 1. A vous de juger :

1950 : 8 personnes pour changer deux pneus, ravitailler le véhicule et le conducteur. Tout ça en 1 minute 20. Si les 4 pneus avaient dû être changés il aurait fallu au minimum 10 personnes. Et je ne parle pas des personnes autour qui ne font pas grand chose.

 

2013 : 20 personnes changent quatre pneus, ravitaillent le véhicule et le conducteur en... 4 secondes !

 

Vous voyez où je veux en venir ? En faisant une simple règle de 3 on voit qu'avec le progrès technologique la productivité a été multipliée par 10. Au cours d'une journée il faut 10 fois moins de personnes en 2016 qu'il en fallait en 1950 pour abattre le même boulot. Sans même parler de robotisation, parce que dans de nombreux cas ce n'est plus par 10 que vous pouvez multiplier mais par 50 !

Grâce à son ingéniosité l'homme réussit à détruire les emplois qui le font vivre. C'est balaise non ?

Pour arriver à retrouver un certain équilibre, il faut donc totalement repenser notre façon de considérer le travail. Ne plus raisonner emploi mais activité. Que quelqu'un qui souhaite s'épanouir en faisant du théâtre puisse en vivre aussi bien que celui qui a choisi de travailler dans un bureau d'étude. Une forme de revenu universel, oui. Mais pas celui consistant à augmenter le RSA pour les plus démunis ou à l'élargir aux moins de 25 ans. Non, un revenu de base qui permette à chacun de se lancer dans une activité d'indépendant, d'artisan, de commerçant, d'agriculteur sans la hantise de voir les banques lui arracher sa maison du jour au lendemain.

Je n'ai pas la solution du financement de ce genre de truc dont les économistes parlent depuis des dizaines d'années. Il faut sans doute l'expérimenter, comme le font les Finlandais en ce moment à toute petite échelle. Nous verrons bien. Mais on y viendra, j'en suis à peu près certain.

Comme je ne serai probablement plus de ce monde lorsque ça arrivera, j'emprunte à Desproges cette maxime : « Vivons heureux en attendant la mort » et vous propose deux vidéos d'animaux qui m'éclatent.

La première est celle de ces 3 dindes qui semblent avoir découvert le mouvement perpétuel (à moins que ce soit l'arrivée de Trump au pouvoir qui les ait détraquées) :

 

La seconde c'est moi quand je commence à me poser des questions existentielles (mettez le son, c'est mieux). ;-)

 

 

Bonne semaine à toutes et à tous !

 

 

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28 août 2016 7 28 /08 /août /2016 06:59
Comment les calculs à la louche peuvent s'avérer pernicieux...

Un article de journal fait en ce moment le tour des réseaux sociaux. Il s'agit de l'édito d'un quotidien de Dijon « Le Bien Public », par son rédacteur en chef qui reprend intégralement et en les approuvant les propos d'un chef d'entreprise.

On apprend donc dans cette courte démonstration qu'un salarié pour lequel son patron dépense 150 € n'en disposera au final que de 39. Le raisonnement se termine par un brutal « CQFD » pour dire qu'il ne faut pas s'étonner qu'il y ait autant de chômage.

Hummm....

Reprenons point par point ce raisonnement :

Il y a une erreur dès le départ : un salarié avec un revenu brut de 100 € touche 78 € de salaire net, et les cotisations patronales (sans réduction ni exonération éventuelle) sont de 42 €. Il coûte donc 142 € au total à son entreprise et touche 78 € avant impôt. Les calculs à la louche c'est bien mais ça peut conduire à de gros écarts à la fin, donc autant être précis.

Comment les calculs à la louche peuvent s'avérer pernicieux...

J'ai mis la feuille de paye ci-contre pour ceux qui veulent vérifier, avec un taux horaire correspondant à quelqu'un payé 2000 € net par mois. Soulignons aussi qu'en cas de salaire inférieur à 1,6 fois le SMIC la réduction Fillon s'applique. Dans le cas d'un salarié au SMIC dans une entreprise de moins de 20 salariés la réduction est de 28% du salaire brut ; le patron ne paiera pas 42 € de cotisations patronales mais 14. A cela s'ajoute depuis 2014 le CICE : 6% du revenu brut pour les salaires inférieurs à 2,5 fois le SMIC, donc 6 € de réduction supplémentaire. Sans occulter non plus les aides diverses : Pour l'embauche d'un premier salarié une aide de 4000 € est accordée sur 2 ans. Même chose pour le contrat de génération.

Beaucoup plus gênant dans le discours, c'est que dans les 142 € se trouvent les revenus différés du salarié. Le raisonnement qui consiste à dire que la personne ne touche que 78 € est assez fallacieux car à la fin de sa vie cette personne aura touché bien plus. Décortiquons :

22 € de cotisations sociales du salarié + 42 € de cotisations patronales font 64 €. Sur ces 64 € :

Près de la moitié (27,5 €) servira à financer sa retraite, de base et complémentaire.

Un quart (17,5 €) sert à sa protection sociale (maladie, maternité, allocations familiales, invalidité, logement,...).

Le quart restant se partage entre :

11 € pour la protection chômage, la formation professionnelle et les accidents du travail (j'ai pris un gars de la métallurgie, ce que je connais le mieux)

8 € en CSG, CRDS pour combler ce fameux trou de la sécurité sociale que l'on traîne depuis... que la sécu existe.

Comment les calculs à la louche peuvent s'avérer pernicieux...

A part le dernier poste, pour lequel on peut estimer que le salarié ne verra jamais la couleur de son argent, le reste est susceptible de lui revenir sous une forme ou une autre tout au long de sa vie. Sauf s'il est célibataire sans enfant en CDI dans la même boîte toute sa carrière et qu'il meurt d'un accident avant sa retraite sans jamais avoir vu un médecin...

Donc non, ce que touche ce salarié en revenu imposable ce n'est pas 78 € mais 78 + 27,5 + 17,5 + 11 = 134 € en moyenne sur sa vie entière. L'espérance de vie d'un homme à 60 ans étant de 23 ans (pour une femme, 27 ans), au delà on estime qu'il/elle coûte plus à la collectivité que ce qu'il/elle a cotisé. Même chose pour les soins de santé ou le chômage. Certains n'en auront presque jamais besoin, d'autres y auront recours plus que ce qu'ils ont cotisé. C'est le principe d'une assurance collective.

Comment les calculs à la louche peuvent s'avérer pernicieux...

De ces montants il faut bien sûr déduire les impôts et taxes. Venons en justement à cette grossière erreur dans l'article, dont on se demande comment elle peut échapper à ceux qui en payent... On nous explique en effet de façon tout à fait anodine que ce salarié va payer 30% d'IR. Combien faut-il avoir de revenu pour ça ? Un rapide détour sur le site des impôts nous l'apprend : 136 000 € annuel [Edit du 29/08: un commentateur me fait remarquer que c'est bien plus que ça (188 000 €) car le site des impôts donne le taux d'imposition après l'abattement forfaitaire de 10%], soit un revenu net mensuel de 11 330 € [en réalité 15 660 €] ! Je ne sais pas qui est le patron de ce salarié, mais c'est vrai qu'il est généreux.

Non, soyons sérieux deux minutes. L'impôt se calcule par tranches, et les taux marginaux d'imposition (14, 30, 41 et 45%) ne s'appliquent que sur les tranches, pas sur la totalité. Un salarié célibataire avec un revenu net imposable de 24 000 € [Edit de correction : 26 500 € avant abattement de 10% soit 2 200 € net par mois] paiera 7,7 % d'impôt. A moins que ce chef d'entreprise ait confondu avec un salarié allemand, parce qu'effectivement là-bas il en paierait 29%...

Avec 78 € qu'il touche, il sera imposé sur 80,7 (oui c'est la subtilité de la CSG non déductible...) donc paiera 6 € d'impôt. Quant au smicard, c'est simple... il n'est pas imposable.

La TVA, alors là, il faut le faire quand même, de la part d'un chef d'entreprise !

Primo, le taux ne se calcule pas sur le montant dépensé mais sur le net. Donc dans l'exemple du journal ce n'est pas 20% de 49 € qu'il faut prendre mais 49/1,2 soit 41 € et non 39. Petit écart de 2 €, mais bon écart quand même...

Secundo, à moins que le gars ne vive qu'en achetant des produits de luxe (remarquez, avec un salaire de 11 000 € il peut), non, la TVA moyenne prélevée sur son pouvoir d'achat ne sera pas de 20%. Les loyers, les assurances, les achats d'occasion, les frais de scolarité n'ont pas de TVA, l'alimentation principale, les transports, les travaux de renovation sont à taux réduits. Si on s'appuie sur les statistiques de l'INSEE, en regardant l'ensemble des dépenses des Français et la TVA récoltée on arrive à peine à un taux moyen de 8%.

Sur les 72 € qui lui restent notre salarié en dépensera donc environ 6 sous forme de TVA. A la fin il lui reste 66 €. Pour le smicard : 8% de 78 €, il lui reste 72 €.

Comment les calculs à la louche peuvent s'avérer pernicieux...

Conclusion :

Selon l'article de journal l'entreprise dépense 150 € pour un salarié au revenu brut de 100 €.

Le salarié ne dispose plus que de 39 € une fois que l'Etat a pris sa part.

Ce à quoi je répond (pour le même salaire brut. Voir les détails sur le tableau récapitulatif ci-contre):

L'entreprise dépense entre 108 € dans le meilleur des cas (voire encore moins s'il s'agit d'une première embauche ou d'un contrat de génération) et 142 € dans le pire des cas.

Le salarié moyen dispose de 66 € une fois les prélèvements sociaux et fiscaux effectués. Le smicard 72 €. On voit qu'on est déjà très loin des 39 € annoncés... A ce revenu direct s'ajoute un revenu différé qu'il touchera à sa retraite, s'il est en arrêt maladie, en congé maternité/paternité, au chômage ou s'il subit des soins. Donc un total équivalent à 122 € pour 100 € de salaire brut du gars payé 1,6 fois le SMIC, et 128 € pour le smicard. Même en retirant de ces montants ce qu'ils paieront en impôts et taxes le moment venu, on est loin du massacre annoncé dans l'article.

Je sais bien que les charges sur les entreprises restent élevées. A la différence d'autres pays, comme l'Allemagne que je cite plus haut, le financement de la sécurité sociale en France repose en effet essentiellement sur les salaires et non sur l'impôt. Un choix qui peut se discuter, mais sans tomber dans le manichéisme comme le propose cet article de journal. Surtout que, selon l'INSEE, le revenu moyen disponible d'un ménage en France est l'un des plus élevé d'Europe (voir sur ce lien). Donc de temps en temps il est bon de remettre les pendules à leur place, comme les Guignols de Canal+ le faisaient dire à Johnny quand ils avaient de l'esprit. ;-)

Bon, Hervé, prochaine réunion AREA t'apportes ta bouteille de Champagne !

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