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28 novembre 2024 4 28 /11 /novembre /2024 09:34

 

Je me rend compte que ça fait 5 mois que je n'ai pas rédigé d'article sur mon blog. Il faut dire que le dernier, Tristesse et colère, ne m'incitait pas à la gaieté et que depuis, avec cette stupide dissolution de l'Assemblée Nationale et le m...dier qui s'en est suivi je n'avais pas le cœur à rédiger.

 

Il faut pourtant positiver. C'est ce que je m'évertue le plus souvent possible à faire sur ce blog. Oublions la politique, les difficultés économiques, les guerres en Ukraine et en Israël et positivons !

 

Dans l'univers de l'entrepreneuriat chez les jeunes il y a des initiatives qu'il faut saluer et encourager. Je pense notamment à ces inventeurs de moins de 20 ans qui sont devenus entrepreneurs en créant la société STELNEO :

Et il y en a d'autres ! Tous les ans le magazine « Science et Vie Junior » récompense des jeunes inventeurs, quelquefois même pas âgés de 15 ans et qui ont une grande maturité. Voici par exemple ce qu'écrivait à ce sujet en 2023 Valentin Blanc, ingénieur brevets à l'INPI :

 

« J’ai été très impressionné par la maturité de certaines inventions - notamment celle du 1er prix « R2HOME ». Cette année, de nombreux participants ont continué à travailler sur leur invention, même après leur sélection en tant que finaliste, pour continuer à l’améliorer. À noter également la qualité des échanges que j’ai eus avec les participants à l’issue de la cérémonie : ils avaient de nombreuses questions sur la propriété industrielle et elles étaient toutes très pertinentes. »

 

Le 1er prix R2HOME dont il parle est un système créé en 2022 par Yohan Hadji, 17 ans, qui permet de récupérer les sondes météorologiques envoyées dans le ciel, dont seulement 20% ré-atterrissaient jusqu'à présent sur terre. Je vous passe les détails car c'est hyper-sophistiqué.

 

Ce « gamin » a breveté son principe de planeur intelligent et le vend aujourd'hui aux plus grandes entreprises météorologiques.

 

On trouve aussi des choses plus simples dans ces inventions, comme cette pince qui permet d'attraper les tranches dans le grille pain de façon automatisée :

Bon, là j'avoue que je suis un peu plus sceptique sur le potentiel commercial de ce produit, mais vu qu'on est de plus en plus fainéant, pourquoi pas. 😁

D'ailleurs, puisqu'on parle de « Science et Vie », en faisant du rangement dans mon grenier je suis tombé sur un vieux numéro de ce journal auquel j'étais abonné dans le temps. J'ai scanné cette image qui montre l'un des premiers téléphones portables en Janvier 1994. Pratiquement personne n'en avait à l'époque (en France le premier réseau de téléphonie mobile a été créé en juillet 1992), et j'avoue que je prenais ça pour un effet de mode assez coûteux, puis ça s'est développé à une vitesse folle avec les forfaits et la baisse des prix de vente.

 

Comme quoi, on ne sait jamais ce que réserve le futur.

 

Bon, allez ! Je retourne à mes analyses vibratoires et équilibrages de machines !

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11 septembre 2022 7 11 /09 /septembre /2022 14:19

 

C'est la rentrée des classes et - inversement - le début d'une période de repos pour Mecadyn. J'avais envie d'écrire depuis longtemps un article sur le rapport entre les élus politiques et l'entrepreneuriat. Mais j'avais la flemme... Aujourd'hui l'envie me prend d'en parler. Pour être plus objectif et précis c'est la remarque de Rachel Keke en pleine séance de l'AN en juillet dernier qui m'en a vraiment donné envie.

 

Députée de La France Insoumise elle s'adresse aux députés de la Majorité Présidentielle (Renaissance) en les pointant du doigt : « Qui a déjà touché 800 euros par mois ici ?  [...] Vous ne savez pas la souffrance des métiers essentiels. Quand on vous demande une augmentation de salaires, vous parlez… Vous n’avez rien à faire ici ! »

 

Les députés de la majorité préfèrent en effet prolonger la prime Macron plutôt que d'augmenter le SMIC à 1500 € nets comme le demande LFI (aujourd'hui il est à 1329 €).

 

Elle a raison sur un point : il y a peu de députés de Renaissance qui ont touché 800 € par mois. On devrait cependant lui faire remarquer qu'elle aurait pu se tourner vers ses collègues de LFI pour leur dire la même chose, mais bon. Peut-être qu'elle ne sait pas que parmi les 75 députés de son parti, 21 sont des profs, 16 des cadres de la fonction publique, 14 des politiciens ou attachés parlementaires, 10 des cadres du privé, 3 des journalistes et 2 des avocats ou étudiant en droit.

Il reste 8 personnes qui ont effectivement été simples salariés, comme elle, femme de ménage puis gouvernante dans un important hôtel parisien et qui s'est battue pour mieux rémunérer les salariés de son domaine. Les 7 autres sont :

  • - le maire de Collins, auparavant ouvrier,
  • - une syndicaliste de la Poste à la retraite,
  • - une aide soignante auparavant assistante commerciale et assistante de direction,
  • - un élu de la Réunion, manutentionnaire, éducateur de rue puis élu de St Paul,
  • - une jeune ouvrière agricole travaillant chez ses parents,
  • - un salarié dans un centre d'appel,
  • - une secrétaire de cabinet d'avocats.

Toutes ces personnes méritent leur place à l'Assemblée Nationale et devraient avoir un vrai droit de parole !

 

Mais les députés LFI doivent-ils pour autant mépriser les simples salarié(e)s de Renaissance ?

 

Notamment – et je les nomme pour que chacun puisse vérifier – Stella DUPONT, simple employée comptable dans le privé, ou Mikaele SELO, agent d'entretien dans un collège ?

 

Et tant que j'y suis, pourquoi ne pas citer ces professions représentées chez les députés de la majorité et qui n'existent pas chez LFI : trois exploitants agricoles, un militaire, un infirmier, un commerçant, un sapeur pompier et une sage-femme. Ces personnes sont elles si méprisables ? Et les 9 médecins ou pharmaciens du groupe majoritaire, n'ont-ils pas plus de compétence pour s'exprimer sur la situation hospitalière que des professeurs d'histoire-géo ?

Bref, cet ostracisme m'insupporte ! C'est un peu comme si je pointais du doigt qu'il y a 30 créateurs et chefs d'entreprises chez Renaissance et zéro chez LFI ! Doit-on caricaturer les Insoumis pour lesquels un chef d'entreprise reste un individualiste qui s'en met plein les poches et qui refuse une augmentation de 15% du salaire de ses employés ?

 

Non. Plutôt que d'aller hurler dans une Assemblée ou revêtir un gilet jaune sur un rond point (une mode qui ne va pas tarder à revenir...) je préfère rester dans le constructif, la politique de terrain, celle qui consiste à défendre l'emploi sur les territoires, à consacrer du temps au développement économique de sa commune, des collectivités, à soutenir les initiatives de création d'entreprise et les parrainer, à participer à l'AFPA, chez les Compagnons, à aller dans les lycées, à taper sur l'épaule d'un pote qui veut se mettre à son compte,... Les moyens ne manquent pas pour se rendre utile à la société.

 

Et je terminerai cet article par les propos tenus par Soeur Emmanuelle à son retour en France :

 

« Après 22 ans passés dans les bidonvilles au Caire, je rentre en France. Et là, choc terrible : la morosité court de demeure en demeure ; on ne se regarde pas, on ne se parle pas, on ne se connaît pas. Pendant ce temps, la joie chante là où l'on vit sans eau, sans électricité, sans loisirs, mais dans la fraternité quotidienne.

 

Bonheur où loges-tu ? Dans l'abondance des biens ou dans la relation de cœur à cœur ? »

 

 

Bonne rentrée à toutes et à tous, je pars en vacances (salaud de patron !).

 

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1 juin 2022 3 01 /06 /juin /2022 18:27

 

Le 1er Juin 2007 naissait mon entreprise, après 6 mois de gestation seulement. 15 ans c'est l'âge des premiers émois amoureux, des rapprochements. C'est un peu aussi ce qui se passe pour Mecadyn, qui commence à flirter et a bon espoir de trouver une compagne ou un compagnon pour créer la relève. Les deux années qui viennent vont être beaucoup consacrées à ça. 😉

 

En attendant, il faut continuer à bosser, préserver la clientèle, s'assurer qu'elle ne parte pas à la concurrence. Ne rien relâcher. Surtout en ce moment où, après le COVID, certaines entreprises subissent des difficultés liées à des approvisionnements de matière première (dans l'automobile notamment) et à cette fichue guerre en Ukraine.

 

A propos d'entreprises, j'en profite pour évoquer ici une organisation qui existe depuis un moment déjà : Initiative Touraine Val de Loire. Il s'agit d'un Comité composé de chefs d'entreprises, banquiers, assureurs, comptables, responsables associatifs,... qui accompagnent et aident les créateurs ou repreneurs d'entreprise à monter et réussir leur projet.

Cliquez sur l'image pour en savoir plus.

 

J'en avais déjà parlé sur cet article : Les initiatives en Touraine , mais je réitère car le sujet le mérite. En 2021, ce sont 516 porteurs de projets qui ont été accueillis entre Tours, Chinon et Loches, 176 projets d’entreprises ont été soutenus via un prêt d’honneur, représentant au total plus de 2 Millions d’€. 293 emplois créés et 235 emplois sauvegardés en 2021, ce n'est pas rien. Initiative Touraine Val de Loire fait partie du réseau Initiative France et accompagne les porteurs de projet d’entreprise en création, reprise ou développement. N'hésitez pas à le faire savoir autour de vous si vous connaissez des gens qui veulent créer leur boîte !

 

J'ai le plaisir d'en faire partie au sein de la Communauté de Communes de Loches Sud Touraine depuis quelques années et la Chambre des Métiers m'a demandé récemment si je voulais bien parrainer des créateurs d'entreprise. Je n'ai pas hésité à accepter, vu que moi-même j'ai bénéficié d'une aide financière et d'un parrainage quand j'ai créé Mecadyn il y a... 15 ans.

 

La boucle est bouclée. Maintenant je vais aider les autres, chacun son tour !

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4 décembre 2021 6 04 /12 /décembre /2021 17:15

La question que je pose en titre fait suite à un article de la Nouvelle République du 3/12 qui parle d'un appel lancé par La Région Centre-Val de Loire et la Banque des territoires. Il s'agit d'une initiative destinée à aider les industriels qui souhaitent re-localiser ou diversifier leur activité. Ils mettent pour cela 300 000 euros sur la table et proposent aux entreprises retenues une prestation de conseil sur mesure, ainsi que l'accès facilité à des outils de financement régionaux ou d’autres crédits publics.

Alors bien sûr, on ne peut que saluer la démarche, mais selon moi c'est déjà trop tard, et depuis longtemps, en tout cas à grande échelle. La désindustrialisation française a démarré au milieu des années 70, quand l'Etat a considéré qu'il fallait miser sur :

  • * la haute technologie (d'où le TGV, Airbus, la fusée Ariane, autant de fleurons industriels qui font vivre certains territoires mais ne représentent malgré tout qu'une faible proportion d'emplois),

    * le luxe (d'où la présence d'Hermes, L'Oreal, LVMH parmi les 10 entreprises françaises les plus riches avec seulement... 150 000 emplois dans le pays, cherchez l'erreur).

    * le tourisme (qui dégage effectivement grand nombre d'emplois dans les zones concernées, environ 3 Millions, mais les Français veulent-ils vraiment transformer leur pays en Grèce ?)

On a alors laissé progressivement péricliter l'industrie classique : les fonderies, les fabricants de casseroles, d'appareils ménagers, mais aussi le décolletage, l'usinage, les machines outils. Qui se rappelle que les tours Cazeneuve ou les fraiseuses Dufour faisaient la renommée de la mécanique française jusque dans les années 90 ? Aujourd'hui ce sont des centres d'usinage japonais ou allemands qui équipent nos entreprises de fabrication. On en est même venu à délaisser les équipements automobiles alors que les ventes de véhicules n'ont cessé de progresser depuis 50 ans et que l'arrivée de l'électrique devrait continuer à les booster.

Ce que vit l'un de mes clients, Alvance Wheels près de Châteauroux dans l'Indre, est symptomatique de cette désindustrialisation. Il s'agit du seul et unique fabricant français de roues de voitures et il disparaît peu à peu. Faisant partie du groupe Montupet depuis les années 60, l'entreprise a été achetée 4 fois depuis 2009 par des repreneurs successifs qui ont simplement spéculé ou n'ont pas voulu réaliser les investissements nécessaires pour rester compétitifs. Les constructeurs automobiles préfèrent aujourd'hui acheter leurs jantes au Maroc ou en Inde, et même si les pouvoirs publics (région ou Etat) ont bien tenté d'aider, ce ne fut que des mesurettes qui n'ont pu inverser la tendance. Aujourd'hui, pour la 5ème fois, le site industriel va être racheté et évite la liquidation. Mais il y aura un plan social sévère (la moitié des 270 salariés devront partir, je leur adresse ici tout mon soutien) et l'avenir est très incertain.

 

Néanmoins, il faut être optimiste et j'emprunte à la NR leur conclusion :


« Actuellement, 36 entreprises du Centre-Val de Loire sont déjà engagées dans des processus de diversification ou relocalisation, avec à la clé des financements publics d’un montant de 64 millions d’euros dans le cadre du plan de relance, et la création de 1.500 emplois. Les principaux secteurs concernés sont la pharmacie, la chimie ou la mécanique. Dans ce territoire, l’industrie représente encore 22 % de l’emploi salarié privé, ce qui en fait un pilier majeur de l’économie locale. »

 

Que ces 22% d'emplois ne se transforment pas en 10%, 5% puis 0... C'est mon vœu le plus cher !

 

En tout cas Mecadyn continue tant qu'elle le pourra à travailler avec ces entreprises de la mécanique pour maintenir les équipements de production le plus longtemps possible !

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28 décembre 2020 1 28 /12 /décembre /2020 20:52

Dans son spécial Entreprises de 2020, la Nouvelle République d'Indre-et-Loire m'a fait l'honneur d'un article. Plus d'infos sur le site de Mecadyn pour ceux qui veulent mieux connaître nos activités.

 

 

 

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26 octobre 2019 6 26 /10 /octobre /2019 12:48

 

J'ai intitulé cet article « Les initiatives en Touraine » mais j'aurais pu préciser en Touraine du Sud. Un territoire qui s'étend de Descartes à Châtillon-sur-Indre en passant par Ligueil, Loches, Montrésor, Nouans-les-Fontaines, Reignac-sur-Indre,... Des villages dont les noms sentent bon le terroir mais qui savent aussi être attractifs pour entreprendre.

 

L'organisme économique de la Communauté de Communes Loches-Sud-Touraine a eu la bonne idée de faire réaliser des vidéos montrant de manière décalée cette attractivité. En voici un exemple :

Ils ont raison ! Ton boulot est dans le Sud ! Et si tu n'es toujours pas convaincu, plus d'infos sur le site de Sud Touraine Active.

 

C'est donc ici, dans le Sud que depuis à peu près deux ans je participe à un comité d'attribution de prêts d'honneur sous l'égide de l'association Initiative France, un vaste réseau d'accompagnement et de financement de projets ou de développement d'entreprise. Avec d'autres chefs d'entreprises, la Chambre des Métiers, la CCI, les banques, les assurances, les experts comptables, la communauté de communes nous décidons de l'attribution de fonds pour financer des projets. Un juste retour des choses car j'ai moi-même bénéficié d'un tel prêt à 0% lorsque j'ai démarré mon entreprise en 2007 (à l'époque ça s'appelait l'IDIL).

 

Sur le territoire de la Sud Touraine on se réunit 3 à 4 fois par an pour examiner à chaque fois 8 projets d'installation ou de développement d'entreprises commerciales ou artisanales. Des projets qui vont de la petite entreprise individuelle à des sociétés prévoyant l'embauche de plus de 30 salariés. C'est passionnant car on y côtoie hors contexte professionnel des personnes très aguerries en terme de financement et que l'on découvre des entrepreneurs de tous horizons avec souvent de très belles idées.

Les initiatives en Touraine

Les projets ainsi financés par Initiative Touraine dans le Lochois vont de la reprise d'un restaurant à la création d'une épicerie bio ambulante, en passant par une activité nouvelle de chaudronnerie, la modernisation d'un salon de coiffure, la transformation d'un garage,... On n'imagine pas à quel point notre territoire regorge de possibilités de développement économique. Avec en face, des entrepreneurs volontaires qui défendent leurs projets auprès des banques, de la Chambre des Métiers ou de celle du Commerce.

 

D'année en année le nombre augmente et l'on observe que de plus en plus de citadins (parisiens surtout) décident de se lancer à la campagne, pour retrouver le confort d'une vie plus sereine tout en vivant d'un métier qui leur plaît. Les débuts ne sont pas faciles, bien évidemment, d'où la nécessité de financements comme celui-ci, le soutien des banques et l'accompagnement de professionnels. Sur l'ensemble du réseau Initiative France ce sont plus de 17 000 projets qui ont été financés en 2018. Plus de 90% des entreprises soutenues par la plateforme Initiative Touraine Val de Loire sont toujours en activité, trois ans après leur création.

 

Quel bonheur de voir ces personnes venir revitaliser nos territoires qui s'étioleraient peu à peu face aux métropoles si on ne faisait rien. Qu'ils soient les bienvenus !

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7 février 2019 4 07 /02 /février /2019 18:01

 

 

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10 octobre 2018 3 10 /10 /octobre /2018 17:28

 

Grâce à l'initiative d'Anne-Sophie Serrano, professeur d'économie-gestion au Lycée Thérèse Planiol de Loches (ex-Emile Delataille), je me suis retrouvé il y a quelques jours dans une classe de seconde. Pas au milieu des élèves, même si j'aurais bien aimé qu'une machine me transporte quelques années en arrière sur les bancs du lycée Dessaignes de Blois au même âge qu'eux... Non, j'y étais pour leur expliquer mon parcours de chef d'entreprise dans le cadre de leur projet scolaire en option économie-gestion.

Après leur avoir raconté comment j'étais passé progressivement d'un métier d'ingénieur à la fonction de gérant de Mecadyn, je leur ai expliqué quelles étaient les démarches pour créer sa propre boîte. En détaillant les différents statuts bien sûr, les organismes tels que la CCI ou la CMA, le passage obligé chez le banquier, mais surtout en insistant sur les étapes à ne pas négliger :

 

- bien choisir son projet, son idée, en fonction de ce qu'on connaît le mieux et qu'on aime le plus,

- étudier la concurrence, son implantation, ses tarifs, sa façon de travailler, son chiffre d'affaires,

- définir sa clientèle (je devrais écrire sa CLIENTÈLE, c'est le point central, car sans client même la meilleure idée ne rapporte rien),

- se lancer en communiquant tous azimuts !!

- se faire connaître, développer.

Les 13 élèves que j'avais en face de moi travaillent depuis la rentrée scolaire sur 3 projets de création d'entreprise, qu'ils doivent mener à bien d'ici la fin de l'année en travaillant sur ces différentes étapes, auxquelles il faut ajouter aussi : le recrutement de salariés, les investissements, le chiffre d'affaires, les charges, le bénéfice,... Les élèves de première et de terminale vont un peu plus loin encore dans la démarche et peuvent participer au concours Graine de boîte soutenu par la région Centre-Val de Loire .

 

Un véritable projet à vocation éducative, que je salue vivement ! Comme je l'ai dit à cette classe : Si j'avais suivi un tel enseignement au lycée, je n'aurais pas créé mon entreprise à 45 ans mais à 35 !

Les 3 idées que les jeunes ont lancées pour leurs projets d'entreprises sont les suivants :

- un salon d'esthétique où l'on utilise et vend des produits bio,

- un bar à fruits et jus de fruits,

- un commerce en ligne de produits scolaires personnalisés.

 

J'ai trouvé les élèves très à l'écoute, attentifs et leurs projets particulièrement intéressants pour des jeunes de leur âge. Je ne sais pas ce qu'il retiendront dans le futur de nos échanges, mais je suis certain que plusieurs d'entre eux et d'entre elles seront des futurs créateurs et créatrices d'entreprises ! Longue vie à cette jeune herbe !

L'une des questions qu'ils m'ont posées était celle-ci : « Pourquoi vous êtes-vous lancé ? ». Je leur ai répondu que la raison principale était que je voulais être libre, me détacher des contraintes qu'un salarié peut avoir dans son emploi et donner plus de sens à ce que je faisais.

Il découvriront peut-être eux aussi ce besoin quand ils seront dans la vie active et feront alors tout comme moi l'éloge du carburateur. ;-)

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1 juin 2017 4 01 /06 /juin /2017 12:37

Aujourd'hui 1er juin 2017, Mecadyn fête ses 10 ans.

Dix belles années d'aventure qui se prolongeront encore certainement pendant encore 10 ans. Avec ses joies, ses découvertes et quelques vicissitudes bien sûr. J'ai raconté tout ça au fur et à mesure sur ce blog et je compte bien continuer !

Bon, je ne m'attarde pas, un équilibrage de ventilateur m'attend. Nous en reparlerons. ;-)

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25 mars 2017 6 25 /03 /mars /2017 14:03

Mecadyn a décidé cette année de soutenir deux gazelles : Annabelle et Elodie, deux frangines qui ont eu la folle idée de participer ensemble au fameux rallye marocain « Aïcha des gazelles ». Un défi qu'elles se sont relevées à elles-mêmes, comme preuve supplémentaire de leur dynamisme (Annabelle est graphiste freelance et Elodie est Directrice Qualité dans une société de services). Elles ont été attirées par le côté sportif de ce rallye mais aussi par son aspect humanitaire (elles ont dû collecter des fournitures qu'elles vont livrer dans des écoles isolées du désert marocain).

Toutes les deux travaillent en Région Parisienne mais sont originaires de Courçay, un petit village à côté de Reignac-sur-Indre, un coin de la Touraine du Sud à laquelle elles sont très attachées.

Défi sportif et mécanique, aspect humanitaire, mise en valeur de notre territoire. Il n'en fallait pas plus pour que Mecadyn apporte son soutien.

Les gazelles Zanelo !

Le rallye des gazelles est sportif, mais attention, il ne s'agit pas d'une course de vitesse. Chaque journée de course (7 au total, avec un prologue puis 6 étapes) est un trajet à acomplir en passant par toute une série de balises. Il faut faire le moins de kilomètres et ramasser le plus de balises. Dans des conditions évidemment difficiles (pas de route, que du hors pistes dans le sable et la rocaille) et en employant des moyens de navigation rudimentaire : boussole, compas et cartes des années 70 !

Au moment où j'écris ces lignes nos deux gazelles tourangelles sont au milieu de la 3ème étape. Dans les dunes de Merzouga quelque part au sud du Maroc, pas loin de la frontière algérienne. On peut suivre en direct leur progression sur ce site : http://www.rallyeaichadesgazelles.com/fr/rallye/2017/en-direct/

Les gazelles Zanelo !

Annabelle et Elodie (Zanelo, comme elles se sont surnommées), sont dans le peloton sur le parcours C qu'elles ont choisi, avec le numéro d'équipage 132. Elles occupent pour le moment la 73ème place au général sur 137 équipages de leur catégorie. Pas mal pour une première participation ! Et je suis certain qu'elle feront mieux à l'arrivée. Ce sont des battantes, qui s'entendent parfaitement, prennent cette aventure comme un jeu, un plaisir.

Allez les filles ! La Touraine du Sud est avec vous.

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  • : Ce blog est centré autour des activités de Mecadyn, entreprise de prestation de service en maintenance industrielle. Au gré des circonstances il permet aussi des digressions autour de la création d'entreprise, la vie en société, les loisirs,...
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