L'heure de la retraite approche pour MECADYN. J'ai dit au-revoir au cours des derniers mois de l'année 2024 à toute une série de machines que je ne reverrai sans doute plus.
Un petit coup de nostalgie ? Non, un grand plaisir de pouvoir transmettre mon entreprise. Mais ça j'en reparlerai quand ce sera concrétisé. En attendant :
Bonne année à tous mes clients, partenaires et fournisseurs !
L'année 2023 a été difficile dans de nombreux secteurs industriels et commerciaux. 2024 marquera-t-elle un retour à une meilleure économie ? Rien n'est moins sûr.
Quelques exemples de nouvelles réalisations sur ce patchwork de l'année 2023, avec un centre d'usinage, des broyeurs, dans une raffinerie, un centre de traitement des déchets. Encore de nombreux équilibrages de ventilateurs, des diagnostics sur des tas d'équipements différents.
Bonne année à tous nos clients, partenaires et fournisseurs ! En route pour 2024 !
Pour ses 16 ans le 1er Juin, Mecadyn, en pleine adolescence... a posé des questions à Chat GPT. C'est de son âge.
Quelle est l'activité de l'entreprise MECADYN ?
« MECADYN est basée à La Roche-sur-Yon, en France, et compte plus de 40 employés spécialisés dans les domaines de la mécanique, de l'électronique et de l'informatique. L'entreprise travaille en étroite collaboration avec ses clients pour comprendre leurs besoins spécifiques et développer des solutions sur mesure qui répondent à leurs exigences. »
Donc grâce à Chat GPT, j'apprend que j'ai 40 salariés, que je vis à La Roche-sur-Yon et qu'en plus de la mécanique, je fais aussi de l'électronique et de l'informatique. J'en apprend des choses !
Voyons la suite :
« Plus précisément, MECADYN est une entreprise spécialisée dans l'étude, la conception et la réalisation de machines spéciales, et propose des solutions d'automatisation pour l'industrie, notamment dans les domaines de l'aéronautique, de l'automobile, de l'énergie et de la défense. La société est basée à La Roche-sur-Yon, en France, et elle possède également des bureaux à Nantes, à Saint-Nazaire, à Toulouse et à Tours. »
Bon, là on commence à être en plein délire. En fait Chat GPT choppe des informations à droite et à gauche sur le Net, mélange tout ça et en sort des explications qui semblent des évidences. Mais il n'y a pas de société MECADYN à La Roche-sur-Yon, les activités décrites font partie de celles que j'ai exercé – plus ou moins - dans le passé en tant qu'ingénieur et les lieux évoqués sont des endroits où j'ai travaillé, soit comme salarié, soit comme prestataire avec MECADYN.
Je passe les autres divagations. Et comme le robot ne parle ni de contrôles vibratoires, ni d'équilibrage, qui sont en fait les activités principales de mon entreprise, je finis par lui poser la question :
Est-ce que MECADYN propose de l'équilibrage de ventilateurs ?
« Oui, MECADYN propose des services d'équilibrage de ventilateurs, ainsi que d'autres équipements rotatifs tels que les pompes, les compresseurs, les turbines, etc. L'entreprise dispose d'un savoir-faire important en matière d'équilibrage, grâce à son expertise en mécanique, en dynamique des fluides et en analyse vibratoire.
MECADYN peut réaliser l'équilibrage de ventilateurs sur site, en utilisant des équipements portables de mesure et d'analyse de vibrations, ou en atelier, en utilisant des équipements d'équilibrage haute précision. L'entreprise peut également intervenir pour réaliser des diagnostics vibratoires et des analyses de défaillance pour déterminer les causes de déséquilibre et proposer des solutions pour y remédier. »
Et voilà ! Chat GPT se réveille et finit par trouver les bonnes infos (pas bien compliqué, il suffisait d'aller sur le site www.mecadyn.fr)
Méfions-nous de cette intelligence artificielle qui pose comme évidences des éléments erronés. Ne nous laissons pas diriger par des robots !
C'était mon message du jour. Et si vous voulez vous aussi vous amuser avec ce Chat GPT version de base (il y a des versions plus sophistiquées mais payantes), c'est ici: https://chat.openai.com/
Lors des vœux de 2020 j'avais imaginé une belle et heureuse année. Bon je m'étais trompé...
Pour 2021, j'en suis certain, ça ira beaucoup mieux ! En tout cas j'adresse à tous mes clients, partenaires, fournisseurs et amis mes meilleurs vœux de réussite professionnelle et de bonheur.
Ce patchwork d'images montre quelques unes des réalisations de MECADYN en 2020, avec ou sans masques... Equilibrages de ventilateurs, diagnostics vibratoires, expertises, contrôles, surveillance. La maintenance préventive au quotidien sur terre, mer et dans les airs !
Les populations occidentales délaissent de plus en plus les cimetières pour se faire incinérer. En France le taux de crémation est passé de 10% en 1994 à près de 40% aujourd'hui. Je ne vais pas faire d'analyse philosiphico-religieuse là-dessus, ce n'est pas l'objet de ce blog.
Mais cette augmentation a une incidence sur les activités techniques, et en particulier celles de Mecadyn.
En effet, un crématorium, ce n'est jamais qu'un four industriel avec des machines autour. Il faut, parait-il, une heure et demie pour faire disparaître en moyenne un corps humain (on est vraiment peu de choses...), mais ça nécessite un four de très haute capacité (850° C en moyenne), des brûleurs, des isolations et des systèmes de ventilation efficaces.
Vous m'avez vu venir, c'est de ces ventilateurs dont je voulais parler...
J'évoque aujourd'hui ce sujet de manière guillerette, mais la première fois que je suis allé dans la « zone technique » d'un crématorium je n'en menais pas large. Je n'osais pas regarder les fours (il y en avait deux à cet endroit) et encore moins jeter un œil par les hublots. C'est ce que font pourtant quotidiennement les techniciens sur place pour s'assurer de la bonne avancée du processus (que ces mots sont durs à dire...) et je n'envie pas leur boulot.
Le contraste est saisissant entre cette zone à l'arrière des bâtiments, dans laquelle s'affairent ceux qui doivent correctement faire fonctionner les machines, et l'avant où se trouve le lieu d'accueil du défunt et de la famille qui vient lui dire adieu.
Mais bon, il faut que les machines fonctionnent ! En particulier les ventilateurs, sur lesquels j'interviens pour éviter des vibrations excessives et les équilibrer si nécessaire.
Le premier c'était en Ecosse, il y a 5 ans. Le fabricant français du ventilateur m'y avait envoyé pour diagnostiquer un problème alors que l'installation était toute neuve. Les gens qui venaient se recueillir devant le cercueil de leur proche avant que celui-ci soit enfourné (désolé, j'ai pas trouvé d'autre mot...) se plaignaient des bruits et des vibrations qu'ils ressentaient jusque dans la chapelle.
La question a été vite répondue : le ventilateur avait été fixé avec peu de soins sur le mur du bâtiment, à l'arrache et sans isolation vibratoire. Evidemment, ça ne pouvait que créer du bruit...
Depuis, je suis intervenu à plusieurs reprises pour équilibrer des ventilateurs qui avaient trop de balourd. A chaque fois je me dis que ce sont peut-être un jour mes cendres qui passeront dans ces roues... Autant en prendre soin alors. ;-)
L'équilibrage consiste à ajouter des masses sur les aubes du ventilateur, en utilisant un appareil spécialement dédié à ça, qui contrôle à la fois le niveau vibratoire et l'angle du balourd. Le plus difficile est de correctement appréhender le déséquilibre de la roue, de mettre les capteurs au bon endroit et de tenir compte des phénomènes de voile, de flexion... Mais je radote, j'ai déjà tout expliqué ici, là et encore ici !
La dernière fois que je suis intervenu c'était avec mon fiston, Jocelyn. Peut-être qu'il s'en souviendra lorsqu'il glissera mon cercueil dans le four et qu'il entendra démarrer un ventilateur... Vivons heureux en attendant la mort ! C'est le titre d'un ouvrage merveilleux de Pierre Desproges que je recommande à tous.
Confinement oblige, me voilà bien démuni pour réaliser des prestations en entreprise. Tous mes clients ne sont pas fermés mais je crains qu'ils le soient d'ici peu...
Il va falloir tenir.
Du coup j'ai du temps à consacrer pour ce blog trop délaissé. Merci COVID ! C'est l'occasion de parler de mon dernier périple, sur un navire que j'avais déjà visité à Saint Malo (voir ici) et que j'ai retrouvé le 13 mars à Cherbourg, juste avant qu'on nous demande de rester chez nous...
Ce ferry immense se balade entre Espagne, France et Irlande et, pour respecter les normes de pollution en vigueur, est équipé de nombreux ventilateurs, de systèmes de filtration.
On m'a demandé de contrôler les vibrations de ces machines et de les équilibrer si nécessaire.
Les six ventilateurs sont des machines que l'on retrouve de manière très classique dans l'industrie, mais qui sont situés ici dans entre deux ponts, des rambardes ou sous des échelles. Pas facile de réaliser les contrôles vibratoires, encore moins de les équilibrer. Mais les techniciens présents à bord sont des matelots aguerris en maintenance, mécanique et électricité. Ça aide.
Cette prestation qui sort de l'ordinaire au 9ème étage d'un paquebot, offre le plaisir de se trouver dans la Manche, au-dessus de la mer. Un vrai bonheur par rapport aux conditions habituelles dans des usines confinées et poussiéreuses !
J'en ai profité au retour pour visiter les plages du débarquement et m'arrêter dans la fameuse commune de Sainte-Mère-Eglise. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que le parachutiste américain qui était tombé sur l'église était toujours accroché au toit !
Le débarquement de juin 1944 me fait d'ailleurs penser que - même si nous sommes en guerre contre un virus - ce que nous vivons aujourd'hui est loin, très loin, de ce que nos parents et grands-parents ont pu connaître pendant la seconde guerre mondiale. Relativisons un peu et sourions à la vie ! Nous nous en sortirons.
Et puis pour ceux qui ont la chance d'avoir un jardin, c'est l'occasion d'observer les arbres qui fleurissent, les oiseaux qui font leurs nids. La nature est insouciante, se fichant complètement de notre désarroi humain. Elle a bien raison... Nous attendons maintenant le retour des hirondelles, ce qui ne devrait pas tarder. J'en reparlerai ici bientôt.
Les chats aussi se réjouissent de nos faibles aptitudes. Pour preuve cette photo...
Montrons à ces enfoirés qu'on peut s'en sortir. En avant toute ! Bon courage et force à tous !
Mecadyn reste dispo pour tous les besoins d'urgence. ;-)
L'hiver est là, les tilleuls sont dégarnis, la pluie ruisselle des toits, le froid arrive, c'est le moment d'évoquer quelques prestations marquantes réalisées cet automne par Mecadyn :
Celle qui me tient le plus à cœur s'est déroulée au mois d'octobre dans une usine perdue aux confins du Berry et du Limousin, à Saint-Benoît-du-Sault précisément. Une usine oubliée mais dont le nom est parfaitement connu de tous ceux qui cuisinent : SITRAM. Oui, on fabrique encore en France des auto-cuiseurs SITRAM. Plus pour longtemps... Dans les années 80 cette marque était un fleuron de l'industrie française, employant près de 500 salariés dans ce village de l'Indre. Aujourd'hui, malgré la réputation internationale du nom, ils ne sont plus que 39 à Saint-Benoît. La fabrication peut encore se relancer, grâce aux labels "Origine France" et "Entreprise du Patrimoine Vivant" récemment obtenus, mais les consommateurs seront-ils au rendez-vous ?
Traverser une usine quasiment vide où les ouvriers continuent pourtant de travailler, presque résignés sur leur sort, ça fait mal. Le ventilateur que j'ai équilibré est indispensable à la production. Compte tenu des vibrations qu'il subissait il n'aurait pas tenu bien longtemps, précipitant peut-être encore un peu plus vite l'entreprise vers sa perte. Au moins j'ai eu l'impression d'être un tout petit peu utile ce jour là à l'industrie française, celles que les pouvoirs publics ont mis trop de temps à soutenir et qui disparaît peu à peu depuis 40 ans...
Restons optimistes ! Quelques jours avant cette intervention j'étais près du Mans sur un site qui recycle du tabac et qui vient d'installer une chaufferie biomasse de 17 MW. Celle-ci permet de sérieuses économies d'énergie et réduit son émission de CO2 de 30 000 tonnes par an. Comme quoi il y a de la ressource en France pour se développer tout en améliorant notre environnement !
Les ressources industrielles sont là et le BTP n'est pas mort non plus. Au mois de novembre à Saint-Jean-de-Monts les terrassiers ne chôment pas avec des aménagements pour de futurs lotissements. Mais qui dit chantier dit bruit... et des riverains s'inquiètent des nuisances que pourraient provoquer les travaux. Nous sommes donc allés poser des géophones (ce sont des capteurs de vibrations spécifiques aux sols ou aux bâtiments) munis d'alarmes, afin d'enregistrer en continu et d'alerter les habitants en cas de dépassement de seuil durant les travaux prévus pour durer 3 semaines.
Ce type de contrôle vibratoire s'apparente plus à de la surveillance qu'à du diagnostic, mais il nous en apprend beaucoup sur le comportement des structures, la résistance des bâtiments. Et puis c'est l'occasion de discuter avec des professionnels du terrassement, des géotechniciens et des habitants qui ont simplement besoin d'être rassurés.
Pour finir, voici une prestation d'équilibrage de ventilateur plutôt classique dans l'entrepôt d'une usine d'aliments pour bétail. Là aussi il fallait à tout prix que l'équipement fonctionne en attendant qu'il soit remplacé par un neuf. A défaut de pouvoir accéder à l'arrière du moteur pour installer le laser indispensable à cette opération, j'ai dû réaliser cette mesure par devant, ce qui n'a pas été sans difficulté ni sans risque... Après plusieurs tentatives nous avons réussi à équilibrer la roue du ventilateur. Le client était content et les vaches aussi !
L'année 2019 sera pour Mecadyn, je l'espère, aussi riche en prestations, en rencontres humaines et en découvertes que 2018.
Les travaux de maintenance d'été se terminent bientôt. L'occasion de montrer concrètement ce qui se passe lors de l'équilibrage d'un ventilateur.
J'ai choisi une petite turbine d'extraction, au-dessous d'une cabine de peinture industrielle.
Avant qu'on intervienne, et bien que la roue du ventilateur ait été complètement nettoyée, les vibrations étaient particulièrement élevées: 14,5 mm/s ! Une valeur qui dépasse largement les seuils de la norme ISO 10816-3 dont le tableau ci-dessous rappelle les principales limites pour ce type d'équipement monté sur plots élastiques :
De quoi rapidement endommager les paliers du ventilateur, les fixations et le moteur. Il fallait intervenir. Avec le fiston (merci Joss ;-) ) nous avons extrait la turbine de la volute et l'avons fixée sur le châssis pour pouvoir à la fois réaliser les contrôles et corriger le balourd. Ci-dessous la photo de l'installation, avec un accéléromètre placé sur un palier et un laser détectant la rotation de l'arbre.
Ce dispositif, relié à un scanner, nous permet de connaître l'amplitude du balourd (la vibration en mm/s donnée par l'accéléromètre) et sa position angulaire (l'angle en degré relevé par le laser).
Il faut d'abord procéder à un tarage, c'est-à-dire fixer une première masse pour résoudre le problème mathématique qui comporte plus d'inconnues que d'équations, puis corriger définitivement.
La correction se fait en perçant la roue du ventilateur à l'endroit désigné par le scanner, puis à fixer solidement les masselottes du bon poids.
Il faut parfois une deuxième correction, voire une troisième pour affiner le résultat et obtenir une classe d'équilibrage dans les tolérances exigées, mais comme par magie les vibrations disparaissent à coup sûr !
Il n'y a que dans les cas de flexion d'arbre ou de roue voilée qu'on ne peut pas corriger le défaut de déséquilibre, ce qui arrive malheureusement parfois. Dans le cas présent, l'amélioration a été immédiate :
1,95 mm/s de niveau vibratoire.
Ici il n'a fallu qu'une dizaine de grammes pour corriger le défaut, mais sur cet autre ventilateur - ci-contre - d'1m20 de diamètre ce sont près de 400 gr qui nous ont été nécessaires pour venir à bout du déséquilibre.
L'équilibrage sur site n'est pas compliqué en soi, mais nécessite d'avoir le matériel adapté et d'utiliser une méthode rigoureuse. Entre deux et quatre heures sont nécessaires. Beaucoup moins que lorsqu'il faut démonter l'installation et envoyer la turbine dans un atelier équipé d'une équilibreuse.
Pour d'autres prestations d'équilibrage réalisées par Mecadyn, c'est ici : Equilibrage sur site.
Au gré des interventions de Mecadyn ces dernières semaines, voici quelques images qui illustrent le quotidien de nos activités de diagnostics vibratoires et d'équilibrage sur site.
Sur celle du dessus il s'agit du palier avant d'un moteur 315 kW qui a manqué de graisse. Il n'a pas fallu longtemps pour que les roulements lâchent. Dans un cas comme ça le contrôle vibratoire n'est efficace que s'il est fait très régulièrement, la dégradation se produisant généralement en moins de 3 mois.
Là c'est une désileuse, un engin agricole qui sert à mélanger et distribuer l'alimentation animale. Equilibrer le rotor de 2m de long sur ce type de matériel n'est pas une mince affaire, surtout si on s'aperçoit lors du diagnostic qu'il y a d'importants blocs de matière coincés à l'intérieur du tube...
Beaucoup plus petit mais plus original, voilà un collecteur tournant, qui se fixe sous les pales des hélicoptères et qui sert à récupérer les mesures d'efforts et de contraintes sur celles-ci. L'équilibrage de ce genre d'équipement se réalise par enlèvement de matière.
Ce roulement, monté de part et d'autres d’énormes sécheurs n'a pas aimé les surcharges. A l'examen il semblerait qu'il y ait un défaut d'origine car seule une rangée de rouleaux est abîmée et pas l'autre. Le fabricant est en train de l'expertiser.
Les vibrations ont eu raison de ce ventilateur dont les soudures ont lâché. Le moteur ne tient plus qu'à un fil et l'intervention devient particulièrement urgente ! Seul un équilibrage de la roue permet de revenir à des niveaux vibratoires acceptables.
Retrouvez d'autres réalisations et informations techniques sur le site de MECADYN !
Le 15 Août approche et la fin des travaux de maintenance d'été aussi. Petit aperçu en photos.
Comme chaque année Mecadyn participe à ces travaux dans plusieurs usines, principalement pour réaliser des équilibrages de ventilateurs.
Une opération qui consiste à ajouter des masses sur le pourtour de la turbine afin de réduire les vibrations provoquées par les dépôts, l'encrassement ou tout simplement l'usure du temps.
L'équilibrage est réalisé sur site, c'est-à-dire sans avoir à installer le rotor sur une équilibreuse d'atelier. Un gain de temps - donc d'argent - apprécié, surtout pour les grosses installations.
La plupart des ventilateurs ont pu être équilibrés sans difficulté, parfois même par un simple nettoyage.
L'un d'entre eux nous a quand même donné du fil à retordre, le balourd étant influencé par une résonance de structure qui ne permettait pas de le supprimer complètement. Nous l'avons équilibré au mieux, mais des modifications devront être réalisées ensuite sur l'équipement. La difficulté réside aussi parfois dans la prise de mesure elle-même, car pour équilibrer un rotor, il faut pouvoir en même temps contrôler la vibration et détecter l'angle de rotation du mobile. Il s'agit alors de trouver les bonnes astuces.
Il y a aussi les moutons à 5 pattes, comme au début de l'été sur cette turbine hydro-électrique installée dans un ancien moulin sarthois. Le rotor qui pèse pas moins d'une tonne a dû être meulé sur certaines de ses aubes pour qu'on puisse atteindre la qualité d'équilibrage souhaitée. Une belle opération menée conjointement avec la société Fernandez spécialisée en installation et rénovation d'équipements hydro-électriques.
Il a fallu parfois remplacer les moteurs, les plots de suspension ou les paliers. Une maintenance préventive que les contrôles vibratoires nous avaient permis d'anticiper.
Tous les ans en effet nous réalisons des mesures sur les paliers de différentes machines, entre avril et juin, de manière à prévoir celles qui devront être remises en état.
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Ce blog est centré autour des activités de Mecadyn, entreprise de prestation de service en maintenance industrielle. Au gré des circonstances il permet aussi des digressions autour de la création d'entreprise, la vie en société, les loisirs,...