J'avais prévu de rédiger un article passionnant et argumenté sur les travaux de l'économiste hongrois Janos Kornai au sujet de l'économie dirigée et puis...
...une petite maison d'édition a eu la merveilleuse idée de décréter le 25 Mars comme étant la journée de la procrastination: Article du Monde.
Tant pis, je vais donc remettre à demain ce que j'avais prévu de faire aujourd'hui. Ça tombe bien car aucune journée mondiale n'est prévue le 26 Mars. Je m'empresse d'ailleurs de dire que j'aime bien ces journées dédiées à tout ce qui est important (le sida, la paix, les droits de l'homme, la faim, l'autisme,...) ou qui l'est beaucoup moins (le fromage, le pied, les gauchers, les pâtes,...).
Les propos des éternels grincheux me fatiguent bien plus que l'idée même de ces journées: "Ça ne sert à rien !", "C'est toute l'année qu'il faut s'occuper de ces problèmes !", "Il y a trop de journées sur n'importe quoi !".
La journée de la procrastination ne sert en effet à rien. Elle est donc parfaitement indispensable.
Bon dimanche à tous !
L'image qui illustre cet article provient de l'excellent blog "Procrastination active" du dessinateur Grug. À visiter sans attendre demain !