Le débat politique est intense en ce moment et le populisme n'a jamais été aussi élevé. Pas seulement en France bien sûr, puisqu'on peut observer que les Anglais ou les Américains préfèrent confier leur destinée à des gouvernements qui mettent en avant le protectionnisme comme recette miracle à tous leurs soucis.
Si tout était si simple... Gare aux désillusions ! J'espère qu'en France la démocratie républicaine l'emportera face au simplisme, face aux discours démagos, face à la facilité.
Une petite vidéo très symbolique m'est sautée aux yeux l'autre jour. Elle résume la façon dont je perçois le monde moderne d'aujourd'hui face à ce qu'il était dans les années 50, pourtant déjà très modernisées. Il s'agit d'un changement de pneus sur une Formule 1. A vous de juger :
1950 : 8 personnes pour changer deux pneus, ravitailler le véhicule et le conducteur. Tout ça en 1 minute 20. Si les 4 pneus avaient dû être changés il aurait fallu au minimum 10 personnes. Et je ne parle pas des personnes autour qui ne font pas grand chose.
2013 : 20 personnes changent quatre pneus, ravitaillent le véhicule et le conducteur en... 4 secondes !
Vous voyez où je veux en venir ? En faisant une simple règle de 3 on voit qu'avec le progrès technologique la productivité a été multipliée par 10. Au cours d'une journée il faut 10 fois moins de personnes en 2016 qu'il en fallait en 1950 pour abattre le même boulot. Sans même parler de robotisation, parce que dans de nombreux cas ce n'est plus par 10 que vous pouvez multiplier mais par 50 !
Grâce à son ingéniosité l'homme réussit à détruire les emplois qui le font vivre. C'est balaise non ?
Pour arriver à retrouver un certain équilibre, il faut donc totalement repenser notre façon de considérer le travail. Ne plus raisonner emploi mais activité. Que quelqu'un qui souhaite s'épanouir en faisant du théâtre puisse en vivre aussi bien que celui qui a choisi de travailler dans un bureau d'étude. Une forme de revenu universel, oui. Mais pas celui consistant à augmenter le RSA pour les plus démunis ou à l'élargir aux moins de 25 ans. Non, un revenu de base qui permette à chacun de se lancer dans une activité d'indépendant, d'artisan, de commerçant, d'agriculteur sans la hantise de voir les banques lui arracher sa maison du jour au lendemain.
Je n'ai pas la solution du financement de ce genre de truc dont les économistes parlent depuis des dizaines d'années. Il faut sans doute l'expérimenter, comme le font les Finlandais en ce moment à toute petite échelle. Nous verrons bien. Mais on y viendra, j'en suis à peu près certain.
Comme je ne serai probablement plus de ce monde lorsque ça arrivera, j'emprunte à Desproges cette maxime : « Vivons heureux en attendant la mort » et vous propose deux vidéos d'animaux qui m'éclatent.
La première est celle de ces 3 dindes qui semblent avoir découvert le mouvement perpétuel (à moins que ce soit l'arrivée de Trump au pouvoir qui les ait détraquées) :
La seconde c'est moi quand je commence à me poser des questions existentielles (mettez le son, c'est mieux). ;-)
Bonne semaine à toutes et à tous !
commenter cet article …