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6 janvier 2018 6 06 /01 /janvier /2018 21:59

A l'occasion de cette nouvelle année Mecadyn adresse ses meilleurs voeux à tous ses clients et partenaires.

Que 2018 vous apporte prospérité et concrétisation de tous vos projets ! Et du bonheur, beaucoup de bonheur, où que vous soyez !

Merci à tous pour votre confiance et à bientôt.

 

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12 décembre 2017 2 12 /12 /décembre /2017 18:02

L'expertise en mécanique me conduit parfois à réaliser des missions bien loin du centre de la France. L'an dernier c'était Bilbao ; cette année, à 15 jours d'intervalle, je suis intervenu au Maroc puis en Ecosse. Résumé en images :

 

La ville d'El Jadida au sud de Casablanca dispose d'un vaste complexe industriel, dont l'une des plus grandes usines de production d'engrais au monde, OCP à Jorf Lasfar. Chaque année 1,4 million de tonnes d’acide sulfurique, 450 000 tonnes d’acide phosphorique et 1 million de tonnes d’engrais. Bon, quand on lit ça on pense bien sûr aux dégâts provoqués sur les terres agricoles. Mais c'est oublier un peu vite la malnutrition qui sévit toujours en Afrique. En Ethiopie, par exemple, les terres sont très acides, des nutriments doivent leur être apportés. Cela peut être du soufre, du zinc, etc. Or l’Afrique, exportatrice nette de nutriments importe des engrais… qui utilisent les mêmes nutriments. Le Maroc a fait le pari, avec d'autres pays africains, de développer l'agriculture sur le continent, de manière responsable et efficace tout en utilisant les ressources locales. C'est ce qui se passe à Jorf Lasfar, où l'essentiel de la production devra être dédiée à terme aux pays africains.

Dans cette gigantesque usine, on trouve évidemment une quantité de machines industrielles. Du broyeur au convoyeur, en passant par les moteurs, ventilateurs, pompes,... C'est sur une pompe que Mecadyn a été appelée pour une expertise vibratoire, de manière à comprendre ce qui se passait à certains régimes de fonctionnement. Le problème a été réglé suite à cette expertise, et surtout grâce aux discussions entre le fabricant du matériel et l'exploitant.

Tout autre sujet, une quinzaine de jours après le Maroc : l'Ecosse, dans un... crématorium. Là il ne s'agit plus d'équipements pour ensemencer la terre, mais d'installations pour évacuer en fumée les corps humains. En limitant évidemment le plus possible la pollution, d'où la présence de ventilateurs et de filtres. Les fours de crématorium (ici 3 qui fonctionnent en parallèle) sont de véritables petites machines industrielles, avec leur pilotage automatisé et des techniciens aguerris. Quel contraste entre la chapelle où se recueillent les proches d'un défunt et l'arrière du bâtiment où s'active le personnel technique...

Je suis intervenu sur un ventilateur qui vibrait beaucoup trop, entraînant une gêne considérable lors des cérémonies. Il a fallu revoir l'installation.

 

Du Maroc à l'Ecosse, de la fertilisation à la crémation. En l'espace de deux semaines j'ai eu l'impression de revisiter la célèbre toile de Gauguin : D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?

Un peu de tourisme dans ces deux pays m'aura évité d'avoir à répondre à ces questions. Ouf.

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30 septembre 2017 6 30 /09 /septembre /2017 10:30

La Région Centre Val de Loire a mis en œuvre au début de cette année une expérimentation réelle de démocratie participative, une forme de partage et d'exercice du pouvoir, fondée sur le renforcement de la participation des citoyens à la prise de décision politique.

 

Ils ont appelé ça « Démocratie permanente » car le but n'est pas de nous donner un jouet que l'on jettera au bout d'un an, après s'être bien amusés avec, genre : « Merci pour votre participation. On a noté toutes vos propositions dans un grand cahier. Le jour où en aura besoin on piochera dedans et on l'utilisera. Faut nous laisser travailler maintenant ! »

 

Non, l'objectif est d'inscrire la démarche dans le temps, de la pérenniser. Pour que les citoyens, les habitants, le peuple, les gens (appelez-les comme vous voulez), s'accaparent le pouvoir. Mais attention, pas façon Révolution-lutte-finale-le-poing-levé-tout-ça, mais par le consentement mutuel. La première formule ne marche qu'à la schlague et grâce à la fermeté de comités de salut public, la seconde nécessite énormément d'humilité et d'écoute des différents points de vue. J'ai eu l'occasion de m'en apercevoir hier, où ne serait-ce qu'avec 40 citoyens dans un hémicycle, l'exercice consistant à arriver à un accord après examen des objections, apport d'améliorations, levée d'objections et quelques engueulades (gentilles) est difficile. Il faut savoir s'écouter, comme le résume très bien le dessin d'Eric Grelet qui nous a suivis toute la journée avec papiers et crayons :

 

 

Quand j'ai eu connaissance de ce projet au début de l'année 2017, je m'y suis inscrit par curiosité. On ne devait pas être très nombreux et j'ai été choisi pour représenter le panel du département d'Indre-et-Loire, composé de 7 femmes et 7 hommes, de tous âges, horizons et professions. C'est vrai que j'ai la chance d'avoir une activité professionnelle qui me permet plus facilement que d'autres de m'investir dans ce genre d'initiative. Quant au temps que je dois y consacrer, je le puise dans celui que je n'emploie pas à râler contre l'Etat, le système, le RSI, les impôts, les radars,... ;-)

 

 

Bref, après mise en place des panels territoriaux (12 à 16 personnes dans les 6 départements de la Région), la réalisation d'ateliers démocratiques le soir dans 23 bassins de vie, deux ou trois réunions de synthèse, hier nous avons présenté au Président François Bonneau (ci-contre) un rapport regroupant 500 propositions et 6 thèmes principaux visant à améliorer la démocratie sur notre territoire. Ces thèmes sont des besoins essentiels dont nous avons finalement extraits les 3 principaux :

 

  • Besoin d'apprentissage de l'exercice de la citoyenneté pour tous, dès le plus jeune âge, tout au long de la vie,

 

  • Besoin d'expérimentation pour faire évoluer le processus démocratique, en se donnant du temps et en laissant une part active à chacun,

 

  • Besoin d'implication de tous les citoyens à la vie publique, par l'impulsion initiatives locales, par la contribution directe aux projets qui les concernent.

 

Tout ça peut apparaître comme de bienveillantes intentions remplies de lieux communs et de généralités. Au premier abord oui, mais à l'intérieur de ces thèmes sont proposées des actions concrètes à court terme et surtout l'envie d'aller plus loin dans cette démocratie coopérative, telle qu'elle existe déjà dans certaines communes (celle de Saillans dans la Drôme en est un exemple) et qui pourrait être étendue aux collectivités de communes, au département, à la Région puis à l'Etat.

 

Si certains veulent en savoir plus, donner leur avis, consulter et participer en ligne, c'est ici : https://www.democratie-permanente.fr/projects

A suivre

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13 août 2017 7 13 /08 /août /2017 15:05

Le 15 Août approche et la fin des travaux de maintenance d'été aussi. Petit aperçu en photos.

 

 

Comme chaque année Mecadyn participe à ces travaux dans plusieurs usines, principalement pour réaliser des équilibrages de ventilateurs.

Une opération qui consiste à ajouter des masses sur le pourtour de la turbine afin de réduire les vibrations provoquées par les dépôts, l'encrassement ou tout simplement l'usure du temps.

L'équilibrage est réalisé sur site, c'est-à-dire sans avoir à installer le rotor sur une équilibreuse d'atelier. Un gain de temps - donc d'argent - apprécié, surtout pour les grosses installations.

La plupart des ventilateurs ont pu être équilibrés sans difficulté, parfois même par un simple nettoyage.

L'un d'entre eux nous a quand même donné du fil à retordre, le balourd étant influencé par une résonance de structure qui ne permettait pas de le supprimer complètement. Nous l'avons équilibré au mieux, mais des modifications devront être réalisées ensuite sur l'équipement. La difficulté réside aussi parfois dans la prise de mesure elle-même, car pour équilibrer un rotor, il faut pouvoir en même temps contrôler la vibration et détecter l'angle de rotation du mobile. Il s'agit alors de trouver les bonnes astuces.

Il y a aussi les moutons à 5 pattes, comme au début de l'été sur cette turbine hydro-électrique installée dans un ancien moulin sarthois. Le rotor qui pèse pas moins d'une tonne a dû être meulé sur certaines de ses aubes pour qu'on puisse atteindre la qualité d'équilibrage souhaitée. Une belle opération menée conjointement avec la société Fernandez spécialisée en installation et rénovation d'équipements hydro-électriques.

 

Il a fallu parfois remplacer les moteurs, les plots de suspension ou les paliers. Une maintenance préventive que les contrôles vibratoires nous avaient permis d'anticiper.

Tous les ans en effet nous réalisons des mesures sur les paliers de différentes machines, entre avril et juin, de manière à prévoir celles qui devront être remises en état.

Sur le site de Mecadyn sont donnés des exemples de ces contrôles et expertises: Contrôles vibratoires machines.

 

Bientôt un peu de vacances, en Septembre... quand les autres reprendront le chemin du bureau ou de l'usine !

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1 juin 2017 4 01 /06 /juin /2017 12:37

Aujourd'hui 1er juin 2017, Mecadyn fête ses 10 ans.

Dix belles années d'aventure qui se prolongeront encore certainement pendant encore 10 ans. Avec ses joies, ses découvertes et quelques vicissitudes bien sûr. J'ai raconté tout ça au fur et à mesure sur ce blog et je compte bien continuer !

Bon, je ne m'attarde pas, un équilibrage de ventilateur m'attend. Nous en reparlerons. ;-)

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18 avril 2017 2 18 /04 /avril /2017 10:17

 

Les prestations de diagnostic vibratoire et d'équilibrage sur site nous apportent parfois d'agréables surprises. Il y a quelques jours c'est à la gare maritime de Saint Malo qu'on ma demandé d'intervenir sur un paquebot ferry.

 

J'avais déjà fait des contrôles en haut d'un pont levant à Bordeaux, sur une locomotive entre Paris et Chartres, dans un bus à Poitiers, au sous-sol du printemps Haussmann à Paris, dans un four à Bilbao, en haut d'un silo à grains du Perche, sous un concasseur de carrière normande, au milieu de détritus du Berry, perché sur un pont-roulant d'une usine auvergnate, dans une champignonnière tourangelle, mais sur un ferry jamais !

 

La prestation s'est bien passée, moins compliquée que prévue et m'a permis d'entrer en contact avec des mécaniciens de bord très sympas. Le ferry en question était le Pont Aven, le plus imposant et le plus rapide de Brittany Ferries, qui fait des liaisons régulières entre la France et l'Angleterre, l'Irlande ainsi que des croisières jusqu'en Espagne. Un navire de 8 étages pouvant transporter 2400 passagers et 650 véhicules. Le confort et l'agrément avec piscine, spa, orchestre, cinémas, aires de jeux,...

La salle de contrôle de cet engin est aussi impressionnante que celle d'une usine. Et les machines elles-mêmes sont en proportion des tailles du paquebot, avec quelques chevaux sous le capot (58 000 exactement).

Tout ça nécessite évidemment une ventilation efficace pour évacuer la chaleur de la salle des machines, surtout en plein été lorsque le navire est le long des côtes espagnoles. A ce dispositif a été ajouté il y a deux ans un système de lavage des fumées, appelé ici scrubber, pour respecter les nouvelles normes environnementales dans le transport maritime. On le voit ici, caché derrière la structure des cheminées, tout en haut du navire.

La ventilation où nous sommes intervenus est juste en dessous.

Mais finalement, au-delà des aspects techniques de ce genre de mission et de la balade dans les coursives d'un ferry, le plus agréable reste : la vue du haut des remparts de Saint Malo et une bonne crêpe bretonne dans un estaminet local !

 

Vive la Bretagne, vive les bretons et leurs galettes !

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25 mars 2017 6 25 /03 /mars /2017 14:03

Mecadyn a décidé cette année de soutenir deux gazelles : Annabelle et Elodie, deux frangines qui ont eu la folle idée de participer ensemble au fameux rallye marocain « Aïcha des gazelles ». Un défi qu'elles se sont relevées à elles-mêmes, comme preuve supplémentaire de leur dynamisme (Annabelle est graphiste freelance et Elodie est Directrice Qualité dans une société de services). Elles ont été attirées par le côté sportif de ce rallye mais aussi par son aspect humanitaire (elles ont dû collecter des fournitures qu'elles vont livrer dans des écoles isolées du désert marocain).

Toutes les deux travaillent en Région Parisienne mais sont originaires de Courçay, un petit village à côté de Reignac-sur-Indre, un coin de la Touraine du Sud à laquelle elles sont très attachées.

Défi sportif et mécanique, aspect humanitaire, mise en valeur de notre territoire. Il n'en fallait pas plus pour que Mecadyn apporte son soutien.

Les gazelles Zanelo !

Le rallye des gazelles est sportif, mais attention, il ne s'agit pas d'une course de vitesse. Chaque journée de course (7 au total, avec un prologue puis 6 étapes) est un trajet à acomplir en passant par toute une série de balises. Il faut faire le moins de kilomètres et ramasser le plus de balises. Dans des conditions évidemment difficiles (pas de route, que du hors pistes dans le sable et la rocaille) et en employant des moyens de navigation rudimentaire : boussole, compas et cartes des années 70 !

Au moment où j'écris ces lignes nos deux gazelles tourangelles sont au milieu de la 3ème étape. Dans les dunes de Merzouga quelque part au sud du Maroc, pas loin de la frontière algérienne. On peut suivre en direct leur progression sur ce site : http://www.rallyeaichadesgazelles.com/fr/rallye/2017/en-direct/

Les gazelles Zanelo !

Annabelle et Elodie (Zanelo, comme elles se sont surnommées), sont dans le peloton sur le parcours C qu'elles ont choisi, avec le numéro d'équipage 132. Elles occupent pour le moment la 73ème place au général sur 137 équipages de leur catégorie. Pas mal pour une première participation ! Et je suis certain qu'elle feront mieux à l'arrivée. Ce sont des battantes, qui s'entendent parfaitement, prennent cette aventure comme un jeu, un plaisir.

Allez les filles ! La Touraine du Sud est avec vous.

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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 13:50

J'ai repoussé à plusieurs reprises la rédaction d'un nouvel article de blog sur le RSI, mais une discussion récente avec un ami m'en donne l'occasion. Je me suis déjà exprimé sur les dysfonctionnements de cet organisme, qui s'estompent peu à peu. N'y revenons pas. Non, c'est du niveau de charge dont je souhaiterais parler, et notamment faire une comparaison précise avec celui d'un salarié.

 

Prenons un chef d'entreprise artisanale (ou un commerçant, car aujourd'hui les taux sont strictement les mêmes) qui cotise au RSI en tant que TNS (travailleur non salarié). Il prélève un revenu net mensuel de 2000 €. Faisons le calcul de ses charges :

 

Pour obtenir un revenu net de 2000 € il devra en verser 924,64 € au RSI, soit un peu plus de 46%.

 

Regardons maintenant combien il devrait payer si on lui appliquait les mêmes cotisations qu'à celles d'un salarié. Ou plus précisément calculons ce qu'un chef d'entreprise qui se salarie lui-même paye (ce qui est le cas d'un dirigeant de SASU, de SA ou un gérant minoritaire de SARL). J'avais déjà fait ce calcul dans le cas d'un choix entre SASU et EURL, avec dividendes, mais cette fois-ci je ne m'intéresse qu'à la partie cotisations sociales.

 

Voici les taux applicables sur le revenu qu'on appelle brut, c'est-à-dire sur le revenu net augmenté de la part salariale des cotisations :

 

 

J'ai pris ici un taux d'accident du travail moyen de 4%. Dans mon domaine d'activité (maintenance industrielle) il est de 4,5% et il peut être bien plus élevé, dans le BTP par exemple. Vous remarquerez qu'il n'y a pas ici de cotisations chômage, car un chef d'entreprise n'y a pas accès, qu'il soit salarié ou TNS. J'oublie le versement transport, les diverses petites contributions (contribution au dialogue social, cotisation pénibilité, APEC, apprentissage,...) pour éviter d'alourdir.

 

Pour faire une comparaison exacte avec ce que paye un artisan au RSI il faut maintenant calculer les taux sur le revenu net. On y arrive simplement par la formule

Taux sur le Net = Taux sur le Brut / (1 – 0,1981)

Si, si, je vous assure, faites-moi confiance. Bon, donc cela donne pour notre chef d'entreprise salarié :

 

 

Pour obtenir le même revenu net de 2000 € qu'en TNS ce chef d'entreprise salarié devra donc verser 1439 € à l'URSSAF soit un taux de 72%. Ce taux global peut atteindre 80% si on y additionne les contributions que j'ai négligées et si le revenu dépasse le plafond de la sécurité sociale (3269 € brut). On voit qu'on est quand même largement supérieur aux 46% versé au RSI par un TNS ayant le même revenu net.

 

Attention, s'il y a des différences dans les cotisations il y en a aussi dans les droits et les rentes. Indemnités journalières plus faibles, période de carence plus longue, retraite plus faible, formation professionnelle réduite, un TNS devra compenser par des assurances ou des placements pour compléter sa protection sociale. Mais il pourra le faire librement, indépendamment des contraintes du RSI. C'est ce qui fait toute la différence.

 

Aujourd'hui, quand j'entend l'un des candidats à la Présidence de la République (Emmanuel Macron pour ne pas le nommer) proposer de supprimer le RSI et d'accorder des droits au chômage aux entrepreneurs, je dis STOP ! Derrière cette proposition se cache l'idée qu'on peut se mettre à son compte sans distinction entre la notion de travailleur indépendant et celle de salarié. Par exemple pour conduire les véhicules UBER... Non, l'entrepreneuriat ce n'est pas ça. Et puis qui peut croire que la suppression du RSI et l'augmentation de droits conduiraient à une diminution des cotisations, franchement ?

 

Le RSI a ses défauts, certes, mais quand je discute avec des collègues des professions libérales (qui continuent à se coltiner 3 caisses pour leur régime) je les entend se plaindre encore plus que nous, sur les incohérences et les dysfonctionnements de la CIPAV... Les charges sont élevées, certes aussi. Elles le sont toujours trop, c'est un débat continuel depuis la création de la sécurité sociale en 1945. Peut-être faudrait-il faire en sorte que le travail soit moins ponctionné et que l'on cherche d'autres sources de taxation ? Tiens je vais poser la question sur la page créée par le Parisien-Eco et relayée par la Chambre des Métiers: Opération "Moi Entrepreneur" / Election Présidentielle

 

J'invite tous mes amis artisans, commerçants et professions libérales à faire de même.

Bon week-end à tous !

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29 janvier 2017 7 29 /01 /janvier /2017 14:57

Le débat politique est intense en ce moment et le populisme n'a jamais été aussi élevé. Pas seulement en France bien sûr, puisqu'on peut observer que les Anglais ou les Américains préfèrent confier leur destinée à des gouvernements qui mettent en avant le protectionnisme comme recette miracle à tous leurs soucis.

Si tout était si simple... Gare aux désillusions ! J'espère qu'en France la démocratie républicaine l'emportera face au simplisme, face aux discours démagos, face à la facilité.

Une petite vidéo très symbolique m'est sautée aux yeux l'autre jour. Elle résume la façon dont je perçois le monde moderne d'aujourd'hui face à ce qu'il était dans les années 50, pourtant déjà très modernisées. Il s'agit d'un changement de pneus sur une Formule 1. A vous de juger :

1950 : 8 personnes pour changer deux pneus, ravitailler le véhicule et le conducteur. Tout ça en 1 minute 20. Si les 4 pneus avaient dû être changés il aurait fallu au minimum 10 personnes. Et je ne parle pas des personnes autour qui ne font pas grand chose.

 

2013 : 20 personnes changent quatre pneus, ravitaillent le véhicule et le conducteur en... 4 secondes !

 

Vous voyez où je veux en venir ? En faisant une simple règle de 3 on voit qu'avec le progrès technologique la productivité a été multipliée par 10. Au cours d'une journée il faut 10 fois moins de personnes en 2016 qu'il en fallait en 1950 pour abattre le même boulot. Sans même parler de robotisation, parce que dans de nombreux cas ce n'est plus par 10 que vous pouvez multiplier mais par 50 !

Grâce à son ingéniosité l'homme réussit à détruire les emplois qui le font vivre. C'est balaise non ?

Pour arriver à retrouver un certain équilibre, il faut donc totalement repenser notre façon de considérer le travail. Ne plus raisonner emploi mais activité. Que quelqu'un qui souhaite s'épanouir en faisant du théâtre puisse en vivre aussi bien que celui qui a choisi de travailler dans un bureau d'étude. Une forme de revenu universel, oui. Mais pas celui consistant à augmenter le RSA pour les plus démunis ou à l'élargir aux moins de 25 ans. Non, un revenu de base qui permette à chacun de se lancer dans une activité d'indépendant, d'artisan, de commerçant, d'agriculteur sans la hantise de voir les banques lui arracher sa maison du jour au lendemain.

Je n'ai pas la solution du financement de ce genre de truc dont les économistes parlent depuis des dizaines d'années. Il faut sans doute l'expérimenter, comme le font les Finlandais en ce moment à toute petite échelle. Nous verrons bien. Mais on y viendra, j'en suis à peu près certain.

Comme je ne serai probablement plus de ce monde lorsque ça arrivera, j'emprunte à Desproges cette maxime : « Vivons heureux en attendant la mort » et vous propose deux vidéos d'animaux qui m'éclatent.

La première est celle de ces 3 dindes qui semblent avoir découvert le mouvement perpétuel (à moins que ce soit l'arrivée de Trump au pouvoir qui les ait détraquées) :

 

La seconde c'est moi quand je commence à me poser des questions existentielles (mettez le son, c'est mieux). ;-)

 

 

Bonne semaine à toutes et à tous !

 

 

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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 18:06

Houla ! Il y a longtemps que je n'ai pas rédigé d'article sur les activités de Mecadyn. C'est pas bien, François, non c'est pas bien.

Il s'en est pourtant passé des choses cette année depuis l'équilibrage d'un rotor normand, Reignac et ses entreprises actives et les expertises en pays basque. Des équilibrages de ventilateurs toujours bien sûr, des contrôles vibratoires de machines diverses et variées, mais aussi des diagnostics.

Petit tour d'horizon de ces diagnostics vibratoires en images :

 

Un balourd avait été suspecté sur cette fraiseuse, mais les mesures ont démontré qu'il s'agissait du moteur qui était défectueux.

Là il s'agit de bruits de roulements nettement perceptibles sur une scie circulaire à grande vitesse utilisée pour ébavurer des pièces en alliage d'aluminium.

 

 

 

Un rouleau à segments est une sorte de chenille composée d'une succession de cylindres sur roulements. Impossible de diagnostiquer avec certitude l'origine des bruits, mais on a pu au moins s'en approcher par plusieurs mesures croisées de part et d'autre du rouleau.

 

Ici c'est un moteur bruyant, non à cause de roulements ou de bobinages défectueux, mais parce que le variateur de fréquence introduit des parasites électriques plus ou moins élevés

Ce n'est pas la première étude que je réalise sur matériel roulant, mais celle effectuée dans un bus cet été nous a donné du fil à retordre. La recherche d'une solution fiable est toujours en cours.

Il n'y a rien de plus proche du bruit de roulement que le bruit d'une pompe qui cavite. Les appareils de diagnostic heureusement nous ont aidé à y voir plus clair sur celle-ci. Sans capteurs, sans analyseurs de spectres, sans traitement informatique des données nous serions démunis pour correctement faire la différence entre plusieurs bruits entremêlés.

La vibration présente l'avantage d'être "signée", ce qui signifie que l'on peut décomposer un signal vibratoire en autant de composants mathématiques qu'il y a de sources vibratoires. Un balourd nous donnera une fréquence connue, un défaut de fixation une autre; un roulement, un engrenage, une turbulence ou un désalignement se caractériseront chacun avec des valeurs bien distinctes.

Il suffit ensuite de comparer ces valeurs avec des bases de données et les confronter avec l'expérience.

Broches de machine outil exigeantes, courroies trop tendues, ventilateurs déséquilibrés, compresseurs fatigués, rouleau choqué, pompe déprimée, voilà quelques autres exemples d'interventions.

« T'es le docteur des machines » m'avait dit joliment un enfant à qui j'expliquais ce que je faisais comme métier. Oui, c'est un peu ça. A cette différence près que les machines ne me disent jamais où elles ont mal, les bougresses...

D'autres contrôles vibratoires, diagnostics et expertises sont visibles ici: Mecadyn.

Bon week-end à tous !

 

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